Suppression des avantages aux anciens présidents : "parfois les symboles, c'est important", estime nathalie goulet sur lci | tf1 info

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* Chaque année, les dépenses des anciens présidents de la République et des anciens Premiers ministres augmentent. * Les ex-chefs de gouvernement ont coûté 1,58 million d'euros à


l'État, en 2024. * La centriste Nathalie Goulet plaide pour la suppression de ces dépenses afin de réaliser des économies "symboliques". Suivez la couverture complète Le Temps


de l'Info C'est un sujet qui revient régulièrement dans le débat. En 2023, les ex-locataires de Matignon ont coûté 1,42 million d'euros à l'État. En 2024, ces dépenses


ont augmenté à 1,58 million, a révélé Bercy le 20 mai. Des dépenses qui interviennent alors que l'état des finances publiques est à la peine. En janvier dernier, les sénateurs avaient


pourtant voté, à l'unanimité moins une voix, en faveur de la suppression de l'enveloppe destinée aux dépenses des anciens présidents de la République et ex-Premiers ministres. Soit


des économies de 2,8 millions d’euros par an.  Une somme "symbolique", reconnaît la sénatrice UDI de l'Orne, Nathalie Goulet, qui avait déposé l'amendement. "Mais,


dans une période aussi troublée, parfois les symboles, c'est important", a-t-elle ajouté sur LCI, dimanche 1er juin. Dans ce cas, "les conditions de sécurité ne sont pas en


cause", mais l'élue estime, dans la vidéo en tête de cet article,  que "ce n'est pas au contribuable de payer un loyer, un chauffeur et différents frais", aux


anciens dirigeants.  Lire aussi Sécurité sociale, hauts revenus, retraités : où trouver les 40 milliards d'euros d'économies nécessaires pour 2026 ? "On considère que ces


personnes ont des retraites, ce ne sont pas des nécessiteux de la République et qu'il n'y a aucune espèce de raison que le contribuable paie leur loyer, par exemple",


explique-t-elle. "Le message, il est très clair que les citoyens n'ont pas à contribuer au profit de personnes qui ont certes servi la France et qui restent protégées, mais qui ont


eux-mêmes des facultés contributives supérieures au contribuable qui va les aider", pointe-t-elle.  ------------------------- Emma ALLAMAND