Mathilde panot compare le port du voile islamique par les petites filles aux baptêmes d’enfants «à un âge où ils ne sont pas capables de consentir»

feature-image

Play all audios:

Loading...

Au micro de BFMTV ce mercredi, la cheffe de file du groupe LFI à l’Assemblée nationale a évoqué le rapport sur l’«entrisme» des Frères musulmans publié par le ministère de l’Intérieur en le


qualifiant d’«islamophobe». Publicité _«Ça suffit, c’est grave ce qu’il se passe dans notre pays»_. La cheffe de file des députés insoumis Mathilde Panot a exprimé sa colère ce mercredi sur


BFMTV au sujet de l’_«islamophobie» _en France. Revenant sur le rapport choc sur les Frères musulmans publié par le ministère de l’Intérieur, que _Le Figaro_ avait dévoilé en exclusivité,


l’élue a exprimé le peu de crédibilité qu’elle donnait à ces 73 pages d’enquête, selon elle instrumentalisés par le gouvernement. _«Vous comprenez qu’il y a un problème quand c’est


l’ensemble des musulmans et musulmanes qui sont visés»_, a-t-elle déclaré. Et de citer comme exemple, l’ancien préfet des Hauts-de-Seine qui aurait pointé les boucheries hallal, un non-sujet


pour Mathilde Panot. Ou encore, _«un ancien premier ministre, M. Attal qui assume une mesure discriminatoire sur interdiction du voile avant 15 ans»_. Le parti Renaissance, dirigé par


Gabriel Attal, a élaboré une proposition de loi visant à interdire le voile dans l’espace public pour les mineures de moins de quinze ans, et prône une _«deuxième loi séparatisme»_ après


celle adoptée en 2021. >  _«Il dit que c’est inacceptable de voir des petites filles voilées»_, oppose la journaliste de BFMTV. _«Est-ce que c’est acceptable de voir un baptême (d’enfant)


à un âge où ils ne sont pas capables de consentir ?», _rétorque Mathilde Panot. Rappelant qu’_«il y a des gens qui quittent notre pays à cause des discriminations»_, la députée a


définitivement rejeté toute critique sur l’islam. _«L’islamophobie tue, l’islamophobie est dangereuse, il faut arrêter avec ce qui détruit la France»,_ a-t-elle martelé.