Les régions rurales plus déprimées que les autres

Cet article date de plus d'onze ans. Le Limousin est la région la plus déprimée de France, d'après un document de l'entreprise IMS Health, qui réalise des études médicales.

Les auteurs se sont basés sur la consommation d'antidépresseurs et ont comparé avec des données sur la population de l'Insee. L'âge, le célibat et le handicap sont des

facteurs qui pèsent plus lourd que le chômage. Radio France Publié le 20/03/2014 18:46 Mis à jour le 02/05/2014 15:05 Temps de lecture : 2min N'en déplaise à La Fontaine, il semblerait

que l'on soit plus malheureux à la campagne qu'en ville. C'est du moins ce qui ressort de l'étude d'IMS Health, entreprise spécialisée dans le conseil pour

l'industrie pharmaceutique. En se basant sur des données recceuillies sur les ventes en pharmacies et sur les prescriptions médicales, les auteurs ont dressé un classement des régions

françaises les plus consommatrices d'antidépresseurs. Ils ont recoupé ces informations avec celles de l'Insee sur la population pour proposer un début d'explication. Il en

ressort que le Limousin est la région la plus "déprimée" de France. Il est suivi par l'Auvergne, Poitou-Charentes et la Bourgogne. Ce sont donc toutes des régions à dominante

rurale qui se trouvent en tête de ce classement. A l'inverse, les régions urbaines semblent moins touchées, à l'image de l'Ile-de-France qui se trouve à l'avant-dernière

place. L'Alsace ferme la marche en tant que région la moins consommatrice d'antidépresseurs. L'étude avance un début d'explication en comparant ces résultats avec des

données démographiques et sociales. L'âge est donc le facteur le plus lourd et le Limousin est justement la région où la population de plus de 65 ans est la plus nombreuse (23,2%). La

proportion de célibataires est aussi un facteur aggravant. Et là encore, le Limousin est en tête des régions françaises (10,7% des femmes et 7,6% des hommes) et enfin, le handicap pèse lourd

et en Limousin, 3,8% de la population touche l'allocation adulte handicapé. A l'inverse, le taux de chômage ne semble pas corrélé avec la consommation d'antidépresseurs

puisqu'on trouve autant de régions à fort taux que l'inverse en tête du classement. Partager : l’article sur les réseaux sociaux * Partagez sur twitter (nouvel onglet) (Nouvelle

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