De quoi sont accusés les trois anciens cadres d’ubisoft qui comparaissent devant la justice ? Comprendre en trois minutes

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Le fleuron du jeu vidéo français, Ubisoft, traverse une période de troubles depuis plusieurs années, entre difficultés financières, milliers de licenciements et perte de vitesse des ventes.


A ce sombre tableau vient s’ajouter un procès, qui s’ouvre lundi 2 juin. Trois anciens cadres sont accusés de harcèlement moral et sexuel et d’agressions sexuelles. En juillet 2020, un


article de _Libération _lance l’affaire. Une série de témoignages décrivent le management toxique qui régnerait au sein de l’entreprise. Trois hommes sont concernés par ces accusations, les


mêmes qui se retrouvent devant le tribunal : Serge Hascoët, alors directeur créatif et donc l’une des personnes les plus haut placées dans l’entreprise, Thomas François, vice-président du


service éditorial, et Guillaume Patrux, « game director ». Les trois accusés contestent tout ce qui leur est reproché. Si la direction du groupe n’est pas poursuivie, elle a largement été


mise en cause par les plaignants pour avoir laissé prospérer un climat général délétère. Dans cette vidéo, nous expliquons ce dont sont accusés les trois anciens salariés d’Ubisoft. Pour en


savoir plus, nous vous invitons à consulter notre article sur le sujet. Alexis Tromas et Robin Gasser (motion design)