Contre l'austérité et la militarisation, une coordination interprofessionnelle voit le jour à toulouse

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GRÈVE CONTRE L'AUSTÉRITÉ CONTRE L’AUSTÉRITÉ ET LA MILITARISATION, UNE COORDINATION INTERPROFESSIONNELLE VOIT LE JOUR À TOULOUSE Alors que la grève du 27 mars qui a réuni plus de 1 000


personnes a marqué un tournant dans la lutte contre l’austérité à Toulouse, une coordination interprofessionnelle s'est constituée dans la ville pour continuer la mobilisation. Une


lutte locale contre l'austérité que la coordination relie à la nécessité de combattre le tournant vers l'économie de guerre et la militarisation du gouvernement. Léo Goze 5 mai


Cela fait plusieurs mois que la lutte contre l’austérité budgétaire et pour la défense de l’emploi a été enclenchée sur Toulouse. Initié début décembre par les bibliothèques, ces dernières


ont été le fer de lance d’un élargissement de la mobilisation à d’autres services de la fonction publique et, plus largement, à l’ensemble des secteurs touchés par l’austérité. Au fil des


semaines, la dynamique unitaire sur la ville a pris forme à l’image de la réunion à la bourse du travail le 14 février. La journée du 27 mars où plus de 1 000 personnes étaient présentes a


réuni de nombreux secteurs en grève allant des bibliothèques au social en passant par la culture et le milieu associatif, marquant un saut dans la construction du rapport de force contre


l’austérité. Début avril plus de vingt organisations syndicales, associatives et d’acteurs locaux de la culture et du social ont décidé de se réunir pour discuter de quelles perspectives


donner à la réussite du 27 mars. Lors de la réunion, il a été décidé de créer une coordination interprofessionnelle afin de continuer la mobilisation et d’augmenter le rapport de force en


vue du conseil municipal du 20 juin qui va marquer l’adoption finale du budget pour la Mairie et la Métropole. La coordination a décidé de ses principaux mots d’ordre : le refus des baisses


de budgets, la fin des licenciements déguisés de contractuels via les non-renouvellements de contrats, la fin des suppressions de postes, ainsi que la titularisation de tous les


contractuels. Il a par ailleurs été adopté, en s’appuyant sur la date nationale du 13 mai en intersyndicale dans la Fonction Publique, d’appeler à 48 heures de grève et d’actions les 13 et


14 mai. >  Une lutte contre l’austérité que la coordination lie à la lutte contre le « tournant militariste et guerrier » opéré par le gouvernement et Macron comme on peut le lire dans


leur communiqué unitaire. Le communiqué dénonce également les 40 milliards de coupes budgétaires du gouvernement pour son budget 2026, alors que ce dernier compte également augmenter « 


massivement le budget des armées » et « favoriser les grandes fortunes ». Une lutte et une prise de position salutaire contre la militarisation dans une situation marquée par l’escalade


guerrière et l’absence de réponse des directions syndicales. La mise en place de la coordination contre l’austérité à Toulouse et son appel à lutter par la grève, dans l’unité la plus large,


montre la voie à suivre contre la Mairie et ses politiques austéritaires, mais également contre la politique belliciste du gouvernement.