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Ce samedi 30 mars, des randonneurs ont retrouvé des ossements du petit Émile, le petit garçon âgé de 2 ans qui avait disparu dans le hameau du Haut-Vernet depuis l’été dernier. Comme l’a
révélé Le Parisien, les enquêteurs ont fait appel à de nombreux experts pour comprendre ce qu’il s’est passé. Un dispositif de recherche exceptionnel. Ce samedi 30 mars, soit près de neuf
mois après la disparition d’Émile dans le hameau du Haut-Vernet, des ossements ont été retrouvés par des randonneurs, non loin du lieu où le garçonnet avait été aperçu pour la dernière fois.
Des analyses d'identification génétique menées par les agents de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) ont permis de confirmer l'identité du
petit garçon. Malgré cette découverte, de nombreuses questions restent sans réponse : à quand remonte le décès d’Émile ? Quelles sont les circonstances de sa mort ? Le corps a-t-il été
déplacé ? Afin de trouver des réponses, les enquêteurs ont mobilisé de nombreux professionnels, à commencer par des anthropologues judiciaires. _"On fait venir les meilleurs,_ a ainsi
assuré Pierre-Yves Bardy, commandant du groupement de gendarmerie des Alpes-de-Haute-Provence, lors d’un échange avec _Le Parisien_ , ce mardi 2 avril. Comme l’ont rapporté nos confrères,
les anthropologues judiciaires ont pour mission de déterminer la date et les circonstances de la mort d’Émile. Pour ce faire, les experts comptent analyser les os afin de savoir si le
garçonnet a subi des violences physiques, et plus précisément des coups et des fractures. _"[On veut] faire parler les os"_, a révéléAgathe Ribéreau-Gayon, anthropologue
médico-légale. Cependant, ces analyses peuvent se montrer complexes_, "car la météo peut accélérer la conservation ou la dégradation d’un corps"_, a regretté l’experte. Ces
recherches sont réalisées en collaboration avec des spécialistes des insectes. Les entomologistes vont en effet travailler sur le dossier en tentant de retrouver des insectes qui pourraient
donner des informations sur la décomposition des ossements d’Émile. En parallèle, le Groupe national d’investigation cynophile (GNIC), qui est spécialisé dans la recherche de restes humains,
a également été mobilisé. Ces experts, accompagnés de chiens, pourraient éventuellement découvrir si le corps du garçonnet a été déplacé, grâce aux odeurs. >>> Mort d’Émile : son
grand-père avait fouillé la zone où les ossements ont été trouvés MORT D’ÉMILE : LES ENQUÊTEURS ONT COMMENCÉ UNE NUMÉRISATION 3D Enfin, les enquêteurs s’apprêtent à réaliser de nouvelles
recherches en numérisant en 3D les lieux où les ossements d’Émile ont été retrouvés. _"Ils vont prendre beaucoup de photos, de vidéos des lieux et faire une numérisation 3D de la
scène",_ a indiqué Sébastien Aguilar, policier scientifique et porte-parole du Syndicat des personnels administratifs et scientifiques, au _Parisien_. Il s’agit là d’un processus qui
permet aux autorités de conserver et d’analyser tous les éléments présents actuellement sur les lieux, sans qu’ils soient à nouveau pollués à cause du passage de civils_. "Dans dix,
quinze, vingt ans, vous pourrez revenir sur la scène telle qu’elle était"_, a conclu Sébastien Aguilar. À lire aussi VIDÉO – Mort d’Émile, cette hypothèse avancée : “Peut-être que
quelqu’un a voulu se débarrasser…” _Article écrit en collaboration avec 6Medias._