Procès de l'empoisonneur au viager: l'une des parties civiles déjà victime d'une tentative de meurtre il y a 25 ans

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Gabriel M., 66 ans, l'une des victimes de l'empoisonnement à l'atropine survenu au Cannet, en 2015, a révélé ce mardi après-midi à la cour d'assises des Alpes-Maritimes


que c'était la seconde fois qu'il venait témoigner en tant que partie civile. En 1994, devant cette même juridiction, sa belle-mère avait été condamnée pour lui avoir tiré une


balle en pleine tête dans le but de toucher un assurance-vie. Gabriel M. avait miraculeusement survécu. Revenir témoigner, devant cette même cour, était pour lui chargé d'émotion. Il a


raconté comment l'eau goûtée chez sa voisine Suzanne, elle aussi gravement empoisonnée, l'avait plongé dans le coma. >>RELIRE. PROCÈS AUX ASSISES DE L'EMPOISONNEUR AU


VIAGER: LA PERSONNALITÉ DE L'ACCUSÉ PASSÉE AU CRIBLE Suzanne B., 89 ans, hospitalisée à trois reprises en 2014, qui avait vendu en 2008 son appartement du Cannet en viager à son


empoisonneur présumé, a été elle aussi entendue ce mardi après-midi.. _ "Un empoisonnement c'est horrible, horrible, et j'en ai subi trois"_, a répété la vieille dame à


la forte personnalité. _"Il m'a détruite. Je n'avais pas besoin de ça avant de partir pour les quelques années qui me restent à vivre."_