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AVANT MACRON, D’AUTRES STATUES DE PRÉSIDENTS AVAIENT ÉTÉ VOLÉES AU MUSÉE GRÉVIN
La nouvelle peut prêter à sourire, mais elle s'est bel et bien produite le temps d'une après-midi : la statue d'Emmanuel Macron a été dérobée au musée Grévin ce lundi 2 juin.
Derrière ce larcin, trois activistes de Greenpeace, qui ont transporté le double de cire du président de la République pour le déposer devant l'ambassade de Russie à Paris.
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Le but revendiqué de cette audacieuse mise en scène ? Dénoncer le maintien des liens économiques entre la France et la Russie, en particulier autour des engrais chimiques, du gaz et de
l'uranium. Aussi insolite que cela puisse paraître, ce n'est pourtant pas la première mésaventure du genre pour l'établissement. Regroupant des statues de personnalités
célèbres — parfois politiques, et donc clivantes par nature —, le musée fondé par Arthur Meyer en 1882 a déjà connu vols et dégradations d'œuvres par le passé. Nous avons recensé les
atteintes les plus marquantes aux statues d'élus célèbres.
En 1980, la statue du secrétaire général du Parti communiste français (PCF) fut dérobée par le collectif ultranationaliste Groupe d'intervention nationaliste (GIN). Les auteurs de ce
coup d'éclat la jetèrent dans l'enclos des ours de la Ménagerie du Jardin des Plantes, assortissant leur geste d'un message provocateur : « Nous avons ramené Marchais à sa
place, parmi ses frères. »
Le double de Valéry Giscard d'Estaing fut enlevé en pleine présidence (1974-1981) par un groupe de motards en colère contre le chef de l'État. En cause : l'instauration de la
« vignette moto », une taxe annuelle visant les propriétaires de deux-roues. La statue fut baladée en side-car à travers tout Paris avant d'être finalement restituée à la police.
À Découvrir LE KANGOUROU DU JOUR Répondre Le 23 décembre 1983, un groupe de malfaiteurs en herbe se faisant appeler « La nuit porte cochère » s'introduisit au musée Grévin et y déroba
la statue de celui qui n'était encore que maire de la capitale. S'ensuit une course-poursuite entre le gardien des lieux et la troupe de voleurs amateurs, qui s'engouffre dans
les galeries marchandes des alentours. L'histoire se conclut par le dépôt, « en pleine nuit », de la statue de cire au zoo de Vincennes, contre une volière.
La statue du président russe a été attaquée par une militante des Femen le 5 juin 2014. Poitrine nue, barrée de l'inscription « Kill Putin » en lettres rouges, elle avait saccagé à
l'aide d'un pieu en bois la représentation de Vladimir Poutine, attendu le jour même à Paris, pour dénoncer son autoritarisme. L'activiste ukrainienne avait écopé d'une
amende de 1 500 € et versé 4 000 € au musée Grévin au titre du préjudice subi par l'établissement.