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INFOGRAPHIE - Port du masque, distanciation, ventilation, promiscuité, temps de contact... Êtes-vous dans un environnement favorable à la transmission du virus ? Publicité C'est
l'environnement particulier à chacun, pris dans son ensemble, qui joue un rôle déterminant, en facilitant ou non la transmission du virus. Et pas seulement la distanciation physique
établie à un mètre et le port du masque. L'exemple des abattoirs est à ce sujet très éloquent : si de nombreux cas y ont été signalés, c'est qu'ils accumulaient plusieurs
critères de risques. Ils étaient souvent mal ventilés, exiguës, et émettaient un fort bruit de fond obligeant le personnel à crier. LA VENTILATION, POUR LE PIRE ET LE MEILLEUR Une
ventilation médiocre favorise la propagation du virus. C'est ce qu'a démontré une étude observant sa diffusion dans la salle d'un restaurant chinois. Le flux d'air
s'est révélé en forte cohérence avec son modèle de transmission. Ainsi dix personnes, parmi les familles qui prenaient leur repas, avaient été infectées, alors qu'elles étaient
éloignées à plus de 4,5 m les unes des autres, sans contact physique. En revanche, il est évident qu'une bonne ventilation a l'effet inverse. Se promener dehors, le nez au vent, au
bord de la mer, expose à un risque nul ! NE PAS CRIER, NE PAS CHANTER Dans une chorale aux États-Unis, un chanteur symptomatique a infecté plus de trente personnes et a sans doute été la
cause de vingt cas probables. Cela, malgré l'application des mesures de distanciation. D'autres cas ont été rapportés dans des gymnases ou des centres d'appels, des endroits
où les occupants chantent, s'essoufflent ou parlent fort. En cas d'expiration violente, les nuages de gouttelettes peuvent être expulsés jusqu'à 8 m. Au contraire, peu de cas
de contaminations ont été signalés dans les avions, conséquence supposée de la parole généralement limitée entre les passagers. SE REPÉRER DANS LES FACTEURS DE RISQUE L'infographie
ci-dessous du British Medical Journal, combine l'influence de ces facteurs, en y ajoutant les risques liés à la densité de population et au temps de contact. Ainsi, elle montre par
exemple que, même avec le port du masque, un contact prolongé dans une ambiance bruyante conduit à une probabilité très élevée de transmission. Elle souligne aussi qu'une mauvaise
ventilation dans un local très peuplé aura un effet dévastateur, malgré le masque et un temps de présence réduit. TRAVAILLER EN TOUTE SÉCURITÉ ? La charge virale d'une personne infectée
et la sensibilité des individus à l'infection doivent aussi être prises en compte. De même que l'âge et les facteurs de risques propres à chacun, comme la présence de maladies
chroniques. The New England Journal of Medecine propose d'évaluer son cas, plus précisément son risque professionnel de contracter le Covid-19, afin de savoir s'il est possible
d'aller travailler sereinement. À VOIR AUSSI - COVID-19: L'ÉVOLUTION EST «TRÈS PRÉOCCUPANTE À LILLE, LYON, GRENOBLE, TOULOUSE ET SAINT-ÉTIENNE», INDIQUE OLIVIER VÉRAN