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PÉDOPHILIE : LE CHIRURGIEN LE SCOUARNEC EN GARDE À VUE À LORIENT POUR VIOLS SUR MINEURS Dans un autre volet de l'affaire qui porte son nom, Joël Le Scouarnec est soupçonné
d'agressions sexuelles ou viols sur 349 personnes, pour la plupart des enfants hospitalisés. Publicité Le chirurgien Joël Le Scouarnec est en garde à vue depuis mardi 13 octobre «_pour
être auditionné en qualité de mis en cause_» pour des viols et agressions sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans, a annoncé le procureur de la République de Lorient Stéphane Kellenberger.
Joël Le Scouarnec a été extrait mardi de la maison d'arrêt de Saintes, a précisé le procureur. Il y est détenu en l'attente d'être jugé pour d'autres faits par la cour
d'assises de la Charente-Maritime à partir du 30 novembre. Sa garde à vue à Lorient, pour des faits de viols et agressions sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans par personne abusant
de l'autorité de sa fonction, a été prolongée de 24 heures. Le parquet de Lorient est saisi depuis novembre 2019 de l'affaire Le Scouarnec dans le cadre de l'enquête
préliminaire, en raison de la localisation en Bretagne d'une majorité de faits, à l'époque de leur commission. SUSPECTÉ DE VIOLS ET AGRESSIONS SEXUELLES DURANT PRÈS DE 30 ANS DE
CARRIÈRE Durant les investigations, confiées en co-saisine à la section de recherches de la gendarmerie de Poitiers et au groupement de gendarmerie départementale du Morbihan, les enquêteurs
ont procédé à «_plus de 300 auditions de victimes, identifiables et identifiées_», précise dans un communiqué Stéphane Kellenberger. Le procureur tiendra une conférence de presse concernant
ce dossier jeudi en fin d'après-midi à Lorient, a-t-il précisé. En décembre 2019, le nombre de victimes potentielles de Joël Le Scouarnec, suspecté de viols et agressions sexuelles sur
des patients mineurs durant près de 30 ans de carrière, s'élevait à 349, selon l'ex-procureure de Lorient Laureline Peyrefitte. Ces faits, qu'il reconnaît partiellement,
remontent aux années 1989 à 2017. Durant cette période, le chirurgien a travaillé en Touraine, à Loches (Indre-et-Loire), en Bretagne, à Vannes et Lorient (Morbihan) et en Charente-Maritime,
à l'hôpital de Jonzac, lieu de son dernier domicile. En 2017, les enquêteurs avaient découvert à son domicile de mystérieux carnets comprenant des noms d'enfants. À VOIR AUSSI -
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