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HOMME TUÉ PAR UN GENDARME DANS LES DEUX-SÈVRES : LA GARDE À VUE DE L’AUTEUR DES TIRS LEVÉE Intervenu pour un tapage nocturne ce mardi soir, un gendarme a fait usage de son arme sur un
individu qui est décédé des suites de ses blessures. Publicité La garde à vue du gendarme ayant blessé mortellement un homme de 33 ans lors d’une intervention pour _«tapage nocturne»_ dans
les Deux-Sèvres a été levée jeudi à la mi-journée et l’enquête _«se poursuit»_, a indiqué le parquet de Niort. Mardi soir, une brigade territoriale composée d’_«un officier de police
judiciaire, au grade d’adjudant, d’un agent de police judiciaire entré en gendarmerie 13 ans auparavant, et d’un élève officier stagiaire»_ a été sollicitée pour intervenir sur les lieux
d’un tapage nocturne. Arrivés sur place, les gendarmes se sont manifestés par des halos lumineux effectués à l’aide de lampes torches et en tapant sur le portail, précise le parquet. Selon
les premières auditions effectuées, les militaires ont aperçu un individu, ultérieurement identifié comme étant la victime, qui passait la tête derrière un rideau de toile faisant office de
porte devant le garage, avant de disparaître sans répondre. DEUX ENQUÊTES OUVERTES Deux agents ont alors passé le portail lorsque l’agent de police judiciaire s’est retrouvé face à
l’individu _«qui se mettait à hurler, muni d’un objet reflétant la lumière, qu’il ne pouvait alors identifier»_. Malgré plusieurs injonctions, l’homme a continué de progresser en direction
du gendarme, qui a alors fait usage de son arme à deux reprises. Après plusieurs tentatives de réanimation par les gendarmes puis par les secours, le décès a été constaté ce mercredi à
00h55. _«L’enquête se poursuit, sous l’égide du parquet, aux fins notamment d’auditions et d’investigations techniques»_, a conclu la procureure. Le parquet précise que les dépistages
réalisés sur place sur les trois gendarmes ont révélé qu’ils n’étaient ni sous l’emprise de l’alcool ni sous l’emprise de produits stupéfiants.