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RÉCIT - L’événement prévu pour 2030 aiguise l’appétit des promoteurs et investisseurs. En plein soleil, une grue se déploie dans une cour d’immeuble. À cinquante mètres de là, une autre
machine métallique enjambe la rue pour lever des charges. À Guéliz, dans le cœur battant de Marrakech, les grues posées entre les bâtiments ocre saturent le paysage. _« Rien que sur ce pâté
de maisons, vous avez 8 ou 9 projets de construction »,_ raconte Icham Idrissi, agent immobilier Guy Hoquet, dont la boutique donne désormais aussi sur un chantier. La cité rouge connaît une
poussée de fièvre immobilière inédite, où chaque mètre carré de terrain vaut son pesant d’or. _« Il y a des programmes partout, même dans des zones reculées »,_ confirme Jamal Mohada,
notaire à Marrakech. Un effet de la Coupe du monde, qui se tiendra dans le pays en 2030 et aiguise les appétits des promoteurs, comme des investisseurs. En deux ans, le prix du foncier s’est
déjà apprécié de 30 % en moyenne selon les observateurs locaux, allant parfois jusqu’à doubler là où il ne valait pas grand-chose. Ce phénomène…
