Bordeaux : une église évacuée après la découverte d’un véhicule suspect pendant la messe de noël

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BORDEAUX : UNE ÉGLISE ÉVACUÉE APRÈS LA DÉCOUVERTE D’UN VÉHICULE SUSPECT PENDANT LA MESSE DE NOËL La présence d’une voiture avec du faux matériel de police à proximité de l’église


Sainte-Eulalie a requis l’intervention de la police et des services de déminage ainsi que l’évacuation des fidèles à la fin de la messe par l’arrière du bâtiment. Publicité _Le Figaro


Bordeaux_ Plus de peur que de mal. Par mesure de précaution, la messe de Noël de l’église Sainte-Eulalie était placée sous haute surveillance, ce lundi 25 décembre. L’office a pu être mené


jusqu’à son terme mais les paroissiens ont dû quitter l’église par la porte arrière à cause de la présence d’un véhicule suspect, pendant que les forces de l’ordre établissaient un périmètre


de sécurité dans l’attente de l’arrivée des services de déminage. Le véhicule qui a attiré l’attention des passants était garé à proximité de l’église, avec à son bord différents objets de


police (un macaron tricolore, un pare-soleil police, un gyrophare ou encore un brassard de la gendarmerie). Il n’appartenait cependant ni à un agent de police ni à un gendarme. Après un


signalement vers 11 heures, à l’heure du début de la messe, la police nationale et la police municipale se sont rendues sur place et ont établi un périmètre de sécurité, dans l’attente de


l’arrivée des démineurs. UN NIVEAU «TRÈS ÉLEVÉ» DE MENACE TERRORISTE Un dispositif de sécurité important rapidement déployé, qui s’inscrit dans la volonté du ministère de l’Intérieur de


renforcer la sécurité lors des fêtes de Noël et de l’Épiphanie, en raison d’un niveau «_très élevé_» de menace terroriste. Une fois la présence d’explosifs écartés, le véhicule suspect a pu


être confisqué. Le lendemain, un jeune homme de 19 ans s’est rendu au commissariat et s’est présenté comme le propriétaire du véhicule. Il a été placé en garde à vue. Une enquête est ouverte


pour usurpation de la fonction de policier, un délit passible de trois ans de prison et de 45.000 euros d'amende.