Legs : ces cas où les communes sont obligées de refuser

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LEGS : CES CAS OÙ LES COMMUNES SONT OBLIGÉES DE REFUSER DÉCRYPTAGE - Léguer un héritage à une municipalité n’est pas sans conséquences. Dans certains cas, c’est un conte de fées, dans


d’autres, un cadeau empoisonné. La belle demeure ! Une façade ocre et blanche. À l’intérieur, un imposant hall d’accueil avec vitraux qui donne sur un grand salon et son chic bow-window. À


coups d’œil dans l’autre direction, même émerveillement : une piscine d’intérieure dont le reflet zèbre d’or le plafond. Ce n’est pas fini, à l’étage, des chambres, en veux-tu en voilà. Pas


moins de six, toutes équipées d’une salle d’eau. N’oublions pas la vue : depuis les fenêtres, le regard se perd et confond dans le joli jardin de 1450 m2 et la Saône qui s’étale


paisiblement. Comment ne pas être envoûté par cette maison bourgeoise Art Déco de 400 m2, nommée Castel de Valrose, à l’ambiance année folle et construite entre 1928 et 1930 par l’architecte


suisse Weber ? Voilà 14 ans que le village de Montmerle-sur-Saône, avec ses quelque 3500 habitants, en a hérité. Un legs d’un banquier décédé un peu plus tôt à l’âge de 50 ans. _« Elle est


devenue un cadeau empoisonné_, soupire Carole Fauvette, adjointe en charge du commerce…