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Ce sont des jeunes que nous laissons trop souvent derrière, des rêves étouffés, des talents que le Québec ne peut plus se permettre d’ignorer. Cette réalité doit nous secouer. Elle exige une
réponse forte, rapide et ambitieuse. Derrière les chiffres du décrochage scolaire se cache une réalité troublante: le décrochage est souvent le résultat de difficultés accumulées, d’une
perte de confiance en soi qui s’installe tôt et qui exige une intervention rapide, dès les premières années d’école. C’est pourquoi je m’engage à agir à chaque étape du parcours scolaire, du
primaire jusqu’à l’obtention d’un diplôme. D’une part, nous augmenterons le personnel de soutien à la réussite. En contexte de pénurie de main-d’œuvre, une nouvelle formation technique
permettra de former des aides à la classe capables de soutenir rapidement les enfants en difficulté, sans attendre un diagnostic. Il faut intervenir dès les premiers signes de difficulté.
Nous devons également envoyer un message fort qui symbolise l’importance que nous accordons à l’enjeu de l’éducation au Québec. Nos voisins ontariens, par exemple, ont rendu l’école
obligatoire jusqu’à 18 ans dès 2003, atteignant ainsi un taux de diplomation de près de 90 %. Pourquoi le Québec ne ferait-il pas aussi bien, voire mieux? Nous en avons les moyens. Ce qui
manque, c’est la volonté politique. Je m’engage donc à instaurer l’école obligatoire jusqu’à 18 ans, ou jusqu’à l’obtention d’un diplôme ou d’une qualification. Ce n’est pas une simple
réforme éducative: c’est un véritable choix de société. Un engagement envers l’équité, la justice sociale et la réussite de tous. Ne laissons plus nos jeunes quitter prématurément les bancs
d’école. Offrons-leur, dès le départ et jusqu’à la fin, les outils nécessaires pour réussir dans une économie en pleine mutation, où la formation est la clé d’un avenir stable et prospère.
PRIORITÉ ÉCONOMIQUE Depuis trop longtemps nous tolérons l’immobilisme et le manque d’ambition en éducation. Pourtant, les conséquences sont claires, un jeune sans diplôme gagne en moyenne 10
000 $ de moins par année qu’un diplômé du secondaire soit près d’un demi-million de dollars en moins sur une vie active. Le coût social et économique du décrochage scolaire est immense. Ce
manque d’action coûte cher, tant aux jeunes laissés pour compte qu’à notre économie. L’éducation c’est aussi une priorité économique. Cet engagement envers nos jeunes ne peut réussir sans un
appui massif à celles et ceux qui les accompagnent au quotidien : nos enseignants. Ils sont les piliers silencieux de notre système et de véritables leviers à la réussite. Ma mère était
enseignante et j’ai grandi en observant de près la grandeur et les défis de cette vocation. Chaque année, des milliers de jeunes enseignants quittent la profession, découragés par l’absence
de reconnaissance, de soutien et d’imprévisibilité professionnelle. > Il n’est pas acceptable qu’un enseignant sur cinq quitte la > profession après cinq ans. Il est temps d’agir aussi
sur le > décrochage des enseignants. Ce soutien doit également commencer dès le début de leur parcours de formation, nos stagiaires en éducation méritent une reconnaissance concrète et
immédiate. En instaurant une rémunération au salaire minimum pour les stages obligatoires, nous envoyons un signal fort : au Québec, l’éducation est une priorité et ceux qui s’y engagent
doivent être appuyés dès le départ. J’ai déjà pris l’engagement de tenir des états généraux et de mettre en place un ordre professionnel des enseignants: d’autres gestes qui placeront
l’éducation au cœur de l’action gouvernementale. Le défi est grand, mais il est à la hauteur du Québec. Faisons de l’éducation notre grande priorité nationale, notre projet collectif. Car
chaque jeune qui décroche est une perte pour le Québec entier. Et chaque jeune que l’on raccroche devient une victoire pour nous tous. Ensemble, écrivons un nouveau chapitre pour l’éducation
au Québec. Pour nos jeunes. Pour nos enseignants. Pour l’avenir de notre nation. _CHARLES MILLIARD, CANDIDAT À LA CHEFFERIE DU PARTI LIBÉRAL DU QUÉBEC_