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Le candidat était de passage à Sherbrooke et à Lennoxville pour présenter sa vision du PLQ, qui mise d’abord et avant tout sur la réappropriation d’une étiquette économique perdue jadis.
«Pour moi, tout passe par l’économie, a-t-il révélé. Une économie qui est capable de créer de la richesse [est] capable de redistribuer cette richesse.» Parmi ses priorités en tant que
potentiel chef du PLQ et premier ministre du Québec se trouvent aussi la reconstruction du système d’éducation et la décentralisation vers les régions. D’ailleurs, M. Blackburn a affirmé son
sentiment d’appartenance aux régions, «son terrain de jeu». «Si le [PLQ] veut, de nouveau, former un gouvernement, il doit faire élire des députés à l’extérieur de Montréal [...]. Et comme
je suis un gars de région, je suis du Saguenay-Lac-Saint-Jean [...], je suis celui qui peut reconnecter le [PLQ] avec les régions du Québec», a-t-il exposé aux militants présents ce
vendredi. En Estrie, l’ex-président du Conseil du patronat du Québec ne craint pas les autres candidats. Même s’il affronte entre autres Charles Milliard, qui se présentera dans Orford, et
Pablo Rodriguez, qui a grandi et étudié à Sherbrooke, il croit au poids de son expérience parlementaire. «J’ai été député à l’Assemblée nationale, ce qu’aucun autre candidat ne peut dire», a
souligné Karl Blackburn. De plus, il a fait remarquer que M. Rodriguez n’avait toujours pas révélé la circonscription dans laquelle il allait se présenter, mais que des rumeurs prétendaient
qu’il pourrait se présenter à Montréal. «Si c’est le cas, je trouve que ça envoie un très mauvais signal aux militants, aux membres, en leur disant “je veux reconnecter avec les régions,
mais je ne me présenterai pas dans un comté de région.” Ça fait un peu drôle, mais on verra», a mis en évidence M. Blackburn. M. Blackburn est soutenu publiquement par Yvon et Karine
Vallières, des ex-parlementaires libéraux d’ici. «J’ai eu l’occasion de siéger avec Yvon Vallières. Lorsque Karine a été députée, moi j’étais organisateur en chef au Parti libéral du Québec.
D’avoir l’appui et le support d’Yvon et Karine, c’est vraiment une marque de confiance extrêmement importante», a-t-il exprimé. Le parti n’ayant plus de chef officiel depuis 2022, il croit
être le candidat idéal pour redorer l’image du PLQ. «Le parti est très désorganisé. Le Parti libéral du Québec est malheureusement un parti à reconstruire [...]. Je connais le parti, je
connais ses militants et j’ai l’expérience pour le reconstruire parce que je l’ai déjà fait en 2007», il a assuré avec confiance. Le politicien souhaite se distinguer de «la politique de
division» du gouvernement Legault grâce à son «leadership rassembleur». «Je pense qu’on est tous tannés de l’ère M. Legault», a avoué Karl Blackburn. Les élections pour la chefferie du PLQ
se tiendront le 14 juin prochain.