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Les proches de la victime tuée à coups de couteau dans la soirée du samedi 31 mai partagent avec émotion des moments passés avec elle et dressent le portrait d’un gamin « souriant » et «
sans histoires »
Des vidéos pour lui rendre un dernier hommage. Sur le réseau social TikTok, les montages en la mémoire du jeune homme de 17 ans tué par arme blanche samedi 31 mai, à Dax, après la victoire
du Paris Saint-Germain en Ligue des champions, se multiplient. « Apprendre qu’un frérot a perdu la vie est l’une des pires choses qui a pu m’arriver », confesse un ami, dans une vidéo.
Ce joueur de la JAD football est devenu proche de la victime grâce à des amis en commun. Il évoque quelqu’un de « souriant ». « On faisait souvent des city ensemble. Il me coursait quand je
lui mettais des petits ponts », parvient-il à évoquer avec le sourire. Il se remémore des moments durant lesquels ils discutaient de « tout et de rien » avec lui. Une autre amie se souvient
de moments passés « à traîner ensemble » en allant manger un tacos ou un hamburger.
Ce gamin « sans histoires » et « hyper sympa » était scolarisé au CFA de Mont-de-Marsan. Il était inscrit en deuxième année de CAP d’équipier polyvalent du commerce et effectuait son
alternance au sein de l’enseigne Intermarché de Saint-Paul-lès-Dax. « L’équipe pédagogique, les formateurs, […] s’associent pleinement à la peine des proches et saluent la mémoire de ce
jeune en formation, dont le parcours s’inscrivait dans une démarche d’engagement professionnel », a communiqué la Chambre des métiers et de l’artisanat Nouvelle-Aquitaine.
Frédéric Bouyssi, directeur territorial de la Chambre de métiers et de l’artisanat Nouvelle-Aquitaine Landes, poursuit : « C’était un jeune engagé dans sa formation. Il effectuait sa
scolarité normalement, sans embêter personne. Il avait finalisé son diplôme et allait soit se diriger vers un bac pro ou directement dans le monde du travail. »
Une de ses anciennes camarades de classe le connaissait depuis deux ans. Ils ont passé leur CAP vente ensemble. Extrêmement meurtrie, Chloé parle de lui comme « d’un amour ». « C’était un
garçon très gentil. Il ne méritait pas ça. Quand nous étions en cours, il me faisait rire quand je n’allais pas bien », confie-t-elle. Toutes les personnes interrogées mettent en avant le
sourire du jeune landais.
À Saint-Paul-lès-Dax, dans le club de sports de combat qu’il fréquentait, l’émoi de cette nouvelle est toujours palpable. Bilel Ouahab, le directeur technique de Life fight, a appris la
nouvelle en revenant de Thaïlande. « Ça m’a énormément touché. C’était quelqu’un de discret, gentil. Il ne se faisait pas remarquer. »
Assidu, le jeune homme se rendait au cours de muay-thaï, le mardi et le samedi. Des séances au cours desquelles il parvenait à « lâcher ses émotions ». Paolo, 18 ans, a côtoyé le jeune homme
lors des entraînements. Il évoque une personne « chill », qui n’était pas dans la volonté de rendre des coups lors de sparring par exemple.
Pour soutenir financièrement la famille et aider aux frais d’obsèques, une cagnotte a été lancée par un ancien éducateur sportif de Dax, qui assure à « Sud Ouest » s’en être entretenu avec
un parent de la victime. Cette cagnotte recueillait en fin de journée du lundi 2 juin plus de 3 000 euros.
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