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La réserve naturelle au parc du mont Bellevue, la zone d’innovation quantique, le parc solaire du Parc innovation, les installations sportives et le plan de mobilité étudiante sont
quelques-uns des exemples qui rapprochent l’UdeS de la communauté, selon le recteur. «On voulait descendre un peu de notre montagne», image-t-il. Et c’est mission réussie, selon M. Cossette.
Un service pour accompagner les PME dans la recherche et l’innovation a aussi été mis sur pied dans les dernières années. «On devenait la division de recherche et de développement des PME
de la région», souligne-t-il. L’an dernier, l’université a aidé plus de 100 projets cumulant une valeur de 40 millions de dollars. Environ 70 % des projets menés l’ont été dans des
entreprises de 50 employés ou moins, mentionne le recteur. > Le tiers des projets ont été réalisés en sciences humaines et > sociales. Les professeurs de l’UdeS ainsi que les étudiants
ont notamment fait un projet avec la Fédération des clubs d’âge d’or pour faciliter les communications concernant l’accessibilité des soins de santé et des services sociaux. L’UdeS a aussi
aidé des PME à se démêler dans les différents programmes de subventions gouvernementales. À LIRE AUSSI UN TRAVAIL D’ÉQUIPE Tout le travail accompli dans les dernières années n’aurait pas été
possible sans l’équipe de direction de l’UdeS, mentionne Pierre Cossette. L’une de ses fiertés est aussi le travail du comité sur l’équité, la diversité et l’inclusion. «Ça vient assurer
qu’il y ait une équité homme-femme sur les instances, à faire de la place pour les diversités sexuelles et de genres dans nos processus, à s’assurer d’avoir une représentativité dans notre
personnel jusqu’à enlever les barrières à la mobilité pour les personnes handicapées et à intégrer les Premières Nations pour développer l’enseignement, la recherche et sensibiliser nos
communautés.» RECTEUR ET SPÉCIALISÉ EN ÉPIDÉMIOLOGIE EN PLEINE PANDÉMIE Pierre Cossette est diplômé en médecine de l’Université de Montréal, en médecine interne de l’Université de Sherbrooke
et en épidémiologie et biostatistiques de l’Université McGill. Il n’aurait jamais pensé que sa formation en épidémiologie l’aiderait dans sa gestion de l’UdeS, avoue-t-il. À ses yeux, la
pandémie de la COVID-19 a permis à l’UdeS de réaffirmer son identité. «On a fait le choix d’essayer d’être en présence le plus possible. On a géré notre risque. Au début, on ne connaissait
pas le virus. Le principe de précaution s’appliquait évidemment. Au début, des gens nous disaient qu’il fallait tout fermer. On a viré les activités à distance en une fin de semaine. Mais à
l’été 2020, pour préparer l’automne, pour nous c’était sûr qu’on ne pouvait pas laisser tomber nos étudiants.» Des locaux ont notamment été loués par l’UdeS au Couvent des Sœurs de la
Sainte-Famille pour permettre de tenir des cours en présence. L’AUDACE DE RÉCOLTER 250 MILLIONS La philanthropie a aussi pris un essor dans les dernières années à Sherbrooke. Depuis 2022, la
Grande Campagne, plus ambitieuse de l’histoire de l’UdeS, vise à amasser 250 millions de dollars afin de soutenir plus de 150 projets. L‘UdeS a annoncé mardi que déjà 215 millions de
dollars ont été amassés. Dans le contexte des restrictions budgétaires imposées par le gouvernement du Québec, l’UdeS utilisera notamment des fonds de la Fondation afin de procéder à
certains travaux comme la rénovation d’espaces étudiants à la Faculté de droit et de l’auditorium du pavillon D2 de la Faculté des sciences, explique le recteur. «Il faut que le gouvernement
comprenne qu’un déficit d’entretien, c’est un déficit.» VALORISER L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR Alors que son mandat tire à sa fin, le professeur Cossette espère que l’enseignement supérieur
dans la province sera mieux valorisé tout comme l’apport des étudiants internationaux. > «Je suis convaincu que l’investissement bien ciblé, puis mesuré > en enseignement supérieur,
c’est l’investissement qui a le plus > haut retour dans une société» > — Pierre Cossette, recteur de l’UdeS L’enseignement supérieur est un levier pour le développement de la société,
explique M. Cossette. «Maintenant, l’impact de l’UdeS sur le grand Sherbrooke, c’est 1,1 milliard par année.» L’établissement sherbrookois se classe parmi les meilleures universités de
recherche au Canada. «C’est une grande source de fierté.» ET LA SUITE? Pierre Cossette ne sait pas exactement ce qui l’attend pour la suite de sa carrière. Il se voit cependant retourner à
l’enseignement de la médecine dans les prochaines années. «Ce qui m’a manqué le plus des 15 dernières années, parce que j’ai été le doyen de la Faculté de médecine et des sciences de la
santé depuis 2010, c’est l’enseignement. J’ai toujours aimé enseigner et transmettre.»