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Le visage est le lieu même de l’expression et de l’identité. Que devient son pouvoir d’identification et de communication, à l’heure des réseaux sociaux et des selfies ?
À l’heure où on ne peut plus ne pas laisser de traces, le visage s’est lui-même converti en flux de données, à la fois occasionnelles et calculables, discrètes et relationnelles. Entre
surveillance et dissémination, l’individu-média doit sans cesse réinventer sa réflexivité, en exploitant aussi bien les dysfonctionnements que les performances de ses prothèses
technologiques. Car le système de couverture médiatique produit aussi des marges d’incertitude, qu’il faut savoir saisir pour imaginer sa présence. C’est ce que de nombreux artistes
explorent, en recherchant par exemple des « accidents visuels » dans Google Street View10, en produisant de la fiction à partir de données prélevées11, en poétisant le récit algorithmique
que les moteurs enregistrent de nos vies12. On peut aussi, plus simplement, évoquer ces pratiques qui font des images indéfiniment répétées des images adoptées13. Objets d’une élection,
d’une attention et d’une archive, elles redonnent alors un visage aux identités disséminées par les flux informationnels. Entre travail de deuil et collection, elles détachent le sujet de
son identification, pour le faire exister pleinement comme image, dans une mémoire partagée.
Cette année, le breaking (appelé à tort « breakdance ») rejoint les épreuves des Jeux olympiques de Paris. Durant plusieurs mois, nous avons suivi le travail du duo chargé de commenter cette
nouvelle discipline.
Le lundi soir, sur BBC2, le Royaume-Uni se passionne pour un quiz à la difficulté extrême. Son concept, tellement british, n'a pas été exporté à l'étranger. Voici comment sont préparées ses
énigmes, aussi brillantes qu'improbables.
À voir l’émergence de nombreux nouveaux médias ces dernières années, la tradition française de la presse d’opinion se porte bien. Concentration des médias, modification du paysage politique
et croissance de la presse numérique facilitent cette éclosion, mais celle-ci reste fragile.