Législatives 2024. Dans la sixième circonscription de haute-garonne, côté rn, la défaite n’est pas vécue comme une fatalité

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l'essentiel Au lendemain de sa défaite au second tour des élections législatives dans la sixième circonscription de Haute-Garonne, Nadine Demange-Fierlej, candidate du Rassemblement


national, a pris la parole. Largement battue par Arnaud Simion au second tour des élections législatives dans la sixième circonscription de Haute-Garonne (elle a recueilli 39,6 % des voix),


Nadine Demange-Fierlej, candidate du Rassemblement national, a tenu à livrer ses premiers mots à ses électeurs ce lundi. Loin d’être abattue, l’ancienne membre du conseil municipal de


Fontenilles est même heureuse. "Le Rassemblement national a obtenu encore plus de voix dans la circonscription qu’au premier tour, et c’est déjà une victoire, surtout quand on regarde


le nombre de sièges. Je tiens à remercier tous les électeurs qui ont voté pour moi, même si je sais qu’ils sont déçus aujourd’hui. Le front de la honte a nommé un député dans une


circonscription qui souffre déjà suffisamment." À LIRE AUSSI : Législatives 2024. Qui est Arnaud Simion, le nouveau député de la sixième circonscription de Haute-Garonne ? RENDEZ-VOUS


EN 2027 Dans la suite de son propos, Nadine Demange-Fierlej ne s’est pas montrée très tendre envers son adversaire. "On verra comment il compte régler le problème de Saint-Lys, qui


souffre du centre d’accueil des migrants, ou de Colomiers qui subit la délinquance croissante. D’un côté, cette élection va encore plus l’éloigner du terrain et nous permettre de récolter


des voix pour les prochaines échéances électorales." Pour elle qui "ne ferme pas la porte à une candidature pour 2027, bien au contraire", la campagne aura surtout été


"positive", du fait d’avoir pu "rencontrer les gens sur les marchés et d’avoir eu cette proximité avec eux."