
- Select a language for the TTS:
- French Female
- French Male
- French Canadian Female
- French Canadian Male
- Language selected: (auto detect) - FR
Play all audios:
l'essentiel Bien qu'il ait formulé des excuses ce lundi 9 janvier après sa sortie polémique sur Zinédine Zidane, le président de la FFF se retrouve de plus en plus isolé et menacé.
Comment Noël Le Graët va-t-il bien pouvoir faire pour aller au bout de son mandat, courant jusqu'à fin 2024 ? Après son dérapage sur RMC dimanche soir, et malgré ses excuses présentées
ce matin, le patron de la 3F se retrouve dans l'œil du cyclone, dans une position difficilement tenable. Depuis sa sortie polémique, de nombreuses voix se sont élevées - dont celle de
Kylian Mbappé, le joueur phare des Bleus, et Amélie Oudéa-Castéra, sa ministre de tutelle - pour pointer du doigt ce que l'intéressé considère comme "des propos maladroits qui ont
créé un malentendu". Car cette nouvelle affaire fait suite à celle déjà en cours des supposés "SMS à caractère sexuel envoyés à des employées" comme l'avait révélé So
Foot à l'automne. LES CONCLUSIONS DE L'AUDIT POUR FAIRE DÉBORDER LE VASE ? Depuis, un audit sur le management au sein de l'institution, son fonctionnement et le comportement
de ses plus hauts membres a été diligenté par le ministère des Sports. Ses conclusions sont attendues au plus tard pour la mi-février, une fois de délai de 15 jours accordé à la FFF pour
répondre au résultat de l'enquête. Le Graët sera d'ailleurs auditionné ce mardi pour la deuxième fois par les inspecteurs chargés du dossier. Ce pourrait alors être la goutte de
trop pour le Breton, dont on comprendrait mal, s'il était mis en accusation, qu'il puisse s'accrocher à son poste et ne pas être poussé vers la sortie. À titre de comparaison,
pris dans un feuilleton judiciaire, Bernard Laporte, son homologue à la Fédération française de rugby, a été contraint de se mettre en retrait en attendant son jugement en appel. Dans le
cas où cette hypothèse deviendrait réalité, l'intérim en attendant de nouvelles élections fin 2024 devrait être assuré par Philippe Diallo, le vice-président, s'il est conforté au
terme d'une assemblée générale.