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AUX ABORDS D’UN COLLÈGE PARISIEN, LAMIA, 13 ANS, ÉLÈVE EN CLASSE DE CINQUIÈME, A DÉJÀ ENTENDU PARLER DU "LABELLO CHALLENGE". Un défi, né il y a près d'un an, et qui consistait
dans un premier temps à échanger un baiser pour deviner le goût du baume à lèvres d’un ou une camarade. Mais la règle a évolué, pour notamment devenir la suivante : couper un morceau de son
stick à lèvres dès que l’on ne se sent pas bien. Et une fois le tube terminé, les adolescents sont appelés à se mutiler, jusqu’à se suicider. _"Les vidéos de ce défi tournent beaucoup
au collège, je trouve que cela fait peur et que c’est complètement idiot"_, raconte la jeune fille, téléphone portable en main. _"Ma petite sœur qui est au collège m’a déjà montré
ces vidéos, je trouve ça très grave"_ , ajoute Héloïse, une lycéenne parisienne rencontrée par France Inter. Si ce n'est pas le premier jeu de ce type qui prend de l'ampleur
avec ou sans les réseaux sociaux (on se souvient du jeu du foulard ou du "blackout" challenge), AUCUNE TENTATIVE DE SUICIDE N’A HEUREUSEMENT ÉTÉ RÉPERTORIÉE POUR LE MOMENT par les
autorités. Mais le jeu inquiète les parents comme Francesca, venue chercher son fils au collège : _"C’est horrible, mais ce n’est pas la première fois qu’un phénomène de ce type débute
sur les réseaux sociaux, il y en a sans arrêt"_, explique-t-elle. Cette mère de famille mise sur la surveillance, _"je regarde ses tablettes, je contrôle et vérifie ce qu’il
fait"_, termine-t-elle. Publicité LA GENDARMERIE FAIT DE LA PRÉVENTION Le ministère de l’Intérieur a déjà posté des campagnes de prévention sur les réseaux sociaux. Lundi 9 mai, la
gendarmerie du Nord a aussi diffusé un post pour APPELER À LA VIGILANCE FACE À CE CHALLENGE. _"Si un camarade se rend compte qu’un ami met du baume à lèvres régulièrement à cette
période de l’année où la météo est clémente, il peut s’inquiéter et se doit d’alerter"_, explique le Colonel Laurent Gladieux, commandant en second de la gendarmerie du Nord. Pour voir
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visites sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire. Gérer mes choix J'autorise Pour l’heure le phénomène n’est pas quantifiable. Les
autorités indiquent qu’une cellule d’écoute pour les violences numériques lancée par le ministère de l’Intérieur et l’association E-Enfance est joignable au 3018 pour les parents et les
adolescents.