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Dès la classe de seconde, les lycéens s’évertuent à obtenir le bac STI2D, un bac technologique à vocation scientifique, qui... Dès la classe de seconde, les lycéens s’évertuent à obtenir le
bac STI2D, un bac technologique à vocation scientifique, qui ouvre à une poursuite d’études ambitieuse (CPGE TSI, BUT…). Diplômés, les élèves peuvent continuer dans la formation scientifique
(TSI : Technologies et sciences industrielles) et entrent dans le parcours CGPE (Classe préparatoire aux grandes écoles), la voie idéale pour accéder aux écoles d’ingénieurs, exactement
comme les classes prépas des bacheliers scientifiques généraux. TRANSMETTRE L’ENVIE Ils peuvent présenter les concours d’entrée aux écoles d’ingénieurs en deux ans (niveau Bac + 5). En ce
mois de juin, c’est la période des examens. Les lauréats pourront intégrer les grandes écoles comme ENSAM, ENSI, ENSEA, Centrale, Les Mines, INSA, UTC de Compiègne… Pour l’heure, les
secondes qui ont choisi l’option robotique (classe de découverte de la technologie) font un concours de robots miniatures. 20 équipes s’affrontent sur les bases du pilotage et du combat.
Pour leurs professeurs, Frédéric Rodriguez et Laurent Leclercq, ce sont des moments importants : « À travers, ce format ludique, les jeunes stimulent leurs capacités intellectuelles et ça
leur donne l’envie de s’investir dans le monde de l’ingénierie, de la recherche technologique et scientifique ». 5 À 10 % DE FILLES Quand on voit le public lycéen qui s’active dans cette
voie-là, une chose demeure surprenante : le public est essentiellement masculin. Seulement entre 5 et 10 % de filles ! Ce qui désole beaucoup le corps enseignant de ces classes. À l’heure
actuelle, les filles optent beaucoup plus pour les formations littéraires, linguistiques ou commerciales. Dans une autre grande salle de cours, les élèves en Bac + 2, âgés de 19 à 21 ans,
sont à pied d’œuvre pour terminer leurs réalisations qu’ils vont présenter à l’examen final. Ils sont une trentaine à fignoler les ultimes mécanismes sur leurs maquettes miniatures. Eric
Bourdet, un de leurs enseignants, rappelle la philosophie de la formation et de ces projets : « Mettre la science au service de l’homme et de la planète, réaliser des choses utiles et
bienfaitrices ». DES RÉALISATIONS FUTURISTES BIEN UTILES Mathys, Enzo, Rayen (et Eliot absent sur la photo), sous l’œil vigilant de leur professeur Marc Aguettand, développent un projet
aéronautique à l’aide d’une maquette, style planeur, qui a pour but d’améliorer la portance en faisant redresser la pointe des ailes, le tout commandé par un bloc interne. Dans la réalité,
cela diminuera la consommation énergétique et améliorera le confort des voyageurs, surtout au moment de l’envol et de l’atterrissage. À côté, une autre équipe travaille sur un projet
robotique qui améliorera la vie des viticulteurs, tant dans la réduction de la fatigue que dans le traitement sanitaire des vignes, notamment pendant l’épamprage. Un projet humain,
écologique et économique. Le robot fonctionne sur le principe du frigo : à partir du chaud, il fabrique du froid (jusqu’à - 9 degrés). Repérés par caméra, les jeunes bourgeons porteurs de
bactéries nuisibles, comme le mildiou, sont alors détruits par le gel. Un peu plus loin, enfin, une équipe de filles ! Devant l’ordinateur, les images en 3D, Kalie, 19 ans, et Léa 21 ans,
travaillent au bien-être futur des handicapés dans le domaine chirurgical. S’appuyant sur le biomimétisme, un processus d’innovation et d’ingénierie qui s’inspire des formes, matières,
propriétés, processus et fonctions du vivant, elles créent un doigt en plastique articulé par des fils métalliques très fins ; ceux-ci greffés sur les nerfs de la main peuvent être commandés
par le cerveau.