Vidéo - violences dans un collège privé de dax : daniel balavoine avait raconté sa scolarité à "cendrillon" - ici

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Le chanteur Daniel Balavoine, décédé en 1986, avait raconté dans une vidéo - archivée par l'INA et publiée quelques mois avant les premiers témoignages faisant état, ce mardi, de viols


et violences dans l'établissement - sa scolarité rude au collège "Cendrillon" de Dax, dans les années 1960. Daniel Balavoine est retourné dans l'enceinte du collège privé


catholique "Cendrillon", ou Notre Dame du Sacré Cœur, à l'occasion d'un documentaire, diffusé l'année de sa mort en 1986. Alors que plusieurs victimes présumées de


viols et de violences dans l'établissement landais prennent la parole cette semaine sur "ici Gascogne", le témoignage du chanteur prend une résonance particulière. Dans un


extrait archivé par l'INA, LE CHANTEUR FRANÇAIS RACONTE Y AVOIR ÉTÉ ÉLÈVE DANS LES ANNÉES 1960 et avoir même un jour fugué pour échapper à la punition _"la plus dure de


l'école"_. Si le chanteur n'évoque aucune violence physique ni sexuelle dans cet extrait de documentaire, il montre néanmoins la chapelle de l'établissement, depuis la


fenêtre d'un étage, et lâche : _"Ils sont en train de sévir, là encore."_ LA PUNITION DU "TÉLÉPHONE" Daniel Balavoine, qui était âgé d'une dizaine d'années


dans les années 1960, raconte le petit garçon qu'il était à cette époque-là. _"Là, c'était la cour des petits. J'emmerdais deux ou trois mecs, puis je me barrais en


courant dans la cour des grands et j'allais voir mon grand-frère, Guy, ce Zorro, qui castagnait ensuite les petits. J'étais tranquille pendant deux ou trois semaines et je


devenais, en quelque sorte, le chef. C'était vraiment dégueulasse, j'étais un petit garçon très méchant"._ Quelques instants plus tard, dans ce même extrait de documentaire,


le chanteur revient sur la fois où il a fugué pour éviter d'aller "_au téléphone. C'était UNE TOUTE PETITE PIÈCE VITRÉE DANS LAQUELLE ON NOUS ENFERMAIT, le temps qu'il


fallait, en nous donnant des lignes à faire. Lorsque les gosses allaient se coucher le soir au dortoir, ils passaient devant et nous disaient bonjour alors nous, on était obligés de rester


là sans dormir"_.