La nuit du droit ce mardi à toulouse, opération séduction du grand public - ici

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La Nuit du droit a lieu ce mardi 4 octobre, à Toulouse. Le Palais de justice et la faculté de droit ouvrent leurs portes à l'occasion de plusieurs manifestations. Le but étant de


sensibiliser le grand public, au monde la justice. Frédéric Langlois, vice-bâtonnier de l'ordre des avocats du barreau de Toulouse était notre invité ce mardi sur France bleu Occitanie.


Il est venu présenter le programme de la NUIT DU DROIT À TOULOUSE, une manifestation le jour anniversaire de la constitution de la Cinquième République, le 4 octobre 1958. 


"_C'est l'occasion pour les citoyens de toucher du doigt le quotidien de la justice,_ explique-t-il_. Parce que le droit régit la totalité des activités de la vie quotidienne


de chaque citoyen." _ Même si cette institution peut nous paraître très éloignée et compliquée, "_la justice est précieuse et chaque citoyen doit s'emparer du droit_",


dit-il.  Cette manifestation s'articule autour de deux lieux dans la Ville rose : le PALAIS DE JUSTICE et la FACULTÉ DE DROIT de Toulouse.  À NE PAS RATER... Frédéric Langlois a cité


deux événements en particulier à ne pas rater : "_Il y a "Les Experts de Toulouse" après "Les Experts Miami", les justiciables auront l'occasion d'assister


à une reconstitution de scène de crime, avec ladémonstration de la brigade canine de la police judiciaire_." C'est à 17h au Palais de justice.  Pour créer des vocations, le FORUM


DES MÉTIERS DU DROIT ouvre dès 9h ce mardi au Palais de justice également. "_Il y aura des scolaires, mais bien sûr tout le monde est invité à venir y poser des questions._"  Vous


retrouvez tout le programme sur le site de la Nuit du droit.  L'OCCASION AUSSI DE POINTER LES DIFFICULTÉS DE LA JUSTICE  "_La justice est un bien précieux, le manque de moyen


crucial de notre institution est vraiment prégnant,_ regrette le vice-bâtonnier_, avec des dossiers qui s'entassent, faute de magistrats et de greffiers en nombre suffisant, avec des


délais d'audiencement anormalement longs._"  Un rapport du 8 juillet dernier des États généraux de la justice pointe ces carences. Il préconise de RECRUTER 1.500 MAGISTRATS en


France. "_Mais, recruter 1.500 juges d'un coup, ça peut affecter la qualité de la décision judiciaire_", s'inquiète Frédéric Langlois.