"vody": le gouvernement envisage "une interdiction" de ces boissons alcoolisées et énergisantes

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Yannick Neuder, ministre chargé de la Santé et de l’Accès aux soins, souhaite que la France se dote "de tous les leviers possibles pour envisager cette interdiction". "Un


véritable fléau". Le ministre chargé de la Santé et de l’Accès aux soins, Yannick Neuder, a déclaré devant l'Assemblée nationale, jeudi 22 mai, envisager


"l'interdiction" du Vody, un mélange de vodka et de boisson énergisante, vendu dans des canettes colorées. Le ministre était interpellé sur la question par le député Liot de


la Guadeloupe, Olivier Serva. "Monsieur le ministre qu'attendez vous pour interdire ce produit ?, a demandé Olivier Serva, rappellant que le Vody est interdit en Côte d'Ivoire


depuis 2003. Le député guadeloupéen a également rappelé que cette boisson en canette, qui contient entre 18 et 22% d'alcool, représente "l'équivalent de quatre shooters de


vodka d'affilé". Selon Olivier Serva, le Vody, dont la publicité s'oriente vers des jeunes en Outre-mer, est responsable de plusieurs accidents de la route et de soucis de


santé. VERS UNE INTERDICTION DE LA PUBLICITÉ POUR LE VODY ? De formation médicale, le ministre Yannick Neuder a lui aussi dénoncé "l'impact cardio-vasculaire, neurologique" du


Vody sur les jeunes qui consomment cette boisson régulièrement, et dénonce "un marketing extrêmement agressif pour notre jeunesse. "Nous allons avoir une campagne de prévention


vis-à-vis de notre jeunesse", a-t-il tout d'abord annoncé, avant d'ajouter qu'il fallait aller plus loin. > "Il faut se doter de tous les leviers possibles pour 


envisager cette > interdiction de ces substances qui sont néfastes pour notre > jeunesse", a déclaré Yannick Neuder. Le ministre a ainsi cité une proposition de loi déposée par la


députée GDR de la Réunion, Karine Lebon, visant à "protéger les jeunes des publicités en faveur de l'alcool", assurant vouloir faire preuve d'une "fermeté maximale


et d'une tolérance zéro vis à vis de ce marketing qui attaque la santé de notre jeunesse". Pauline Lecouvé