"ne lâchez rien": bompard apporte son soutien aux manifestants opposés à la réforme des retraites

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Le coordinateur national de La France insoumise (LFI) défend les "casserolades". Pour lui, il s'agit d'une "conséquence" de "l'entêtement"


d'Emmanuel Macron sur la réforme des retraites, et d'un "moyen" pour "le peuple d'exprimer sa colère". "Je leur dis 'continuez, ne lâchez


rien'". Invité de BFMTV-RMC ce mardi, Manuel Bompard a apporté son soutien aux manifestants opposés à la réforme des retraites. "Je les soutiens, je les encourage", dit


le coordinateur national de La France insoumise (LFI), assurant qu'au "bout d'un moment", le pouvoir sera "obligé de céder". L'annonce d'une période


de "100 jours d'apaisement" par Emmanuel Macron? "En face, il faut qu'il s'attende à 100 jours de mobilisation", répond le député des Bouches-du-Rhone.


"AUCUN MESSAGE N'A ÉTÉ ENTENDU" Après que des ministres ont été accueillis par des concerts de casseroles ce lundi - mais aussi la semaine dernière - lors de leurs


déplacements respectifs, l'élu renvoie la responsabilité au président de la République. Pour lui, ce "sont les conséquences de [son] entêtement". > "Une opposition 


très forte à la réforme des retraites s'exprime > depuis plusieurs mois", rappelle l'insoumis, soulignant qu'"aucun > message n'a été entendu", 


malgré "des manifestations très > larges, calmes et démocratiques". Dans ce contexte, "il est normal que le peuple cherche des moyens pour exprimer sa colère jusqu'à


ce que le président entende le message et bouge", estime Manuel Bompard. LA "FRANCE QUI BOSSE" Face à un camp présidentiel qui oppose parfois la France "des


casseroles" à celle du "travail", à l'image de François Patriat, le parlementaire LFI défend la "France qui bosse". "Il y a les casseroles et ceux qui les


tiennent. Ceux qui les tiennent, ce sont ceux qui font tourner le pays", soutient-il. Et de mettre en garde: > "Il ne faut pas mépriser les gens comme ça tout le temps, à la


> fin ça créé une colère." Pour l'insoumis, par ailleurs très proche de Jean-Luc Mélenchon, le chef de l'État doit trouver "une issue politique" pour "sortir


de cette situation". Il avance deux solutions: ne pas appliquer la loi, ou la soumettre à référendum. Deux options exclues jusqu'ici par Emmanuel Macron. Baptiste Farge