Une famille de squatteurs occupe son troisième logement en dix ans à Bar-sur-Loup

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BFMTVCote dAzurCote dAzurUne famille de squatteurs occupe son troisième logement en dix ans à Bar-sur-LoupLe 06/11/2023 à 12h09PartagerPartagerWhatsappLinkedInMailmessengerUne famille


squatte depuis plus de sept mois un logement à Bar-sur-Loup (Alpes-Maritimes). Habituée aux procédures judiciaire, elle avait fait l'objet d'une mesure d'expulsion par la préfecture en août


dernier.


Cadenas forcés, portes vitrées brisées, serrures changées, usurpation d'identité... Voilà sept mois qu'Hélène, propriétaire d'un logement à Bar-sur-Loup (Alpes-Maritimes), déplore les


conséquences du squat d'une famille coutumière du fait. Déjà expulsés de deux logements auparavant, les squatteurs sévissent depuis dix ans et sont habitués aux procédures judiciaires.


Le logement d'Hélène est normalement réservé à ses deux enfants en situation de handicap. Cette situation suscite chez la mère de famille une inquiétude et un stress importants en raison de


menaces répétées.


"Plus on leur demandait de partir, plus les menaces grandissaient. Au début, c'étaient des petites menaces insidieuses. Après, ils me disaient 'on va faire venir des gens pour s'occuper de


vous, on connaît du monde', puis ils bloquaient mon portail en disant 'je vais te tuer, je vais te crever'", énumère-t-elle au micro de BFM Nice Côte d'Azur.

Une loi pour accélérer les


procédures


"Ils connaissent les lois par cœur. C'est pour ça qu'ils ont pu faire durer la procédure sept ans chez la précédente victime. Ils font tout pour faire différer les jugements, provoquer des


insalubrités des logements et se rendre insolvables", constate Hélène.


Afin d'éviter ce type de cas de figure, une loi votée en juillet permet désormais d'accélérer les procédures.


"Ce qu'il se passe aujourd'hui ne ressemble plus à ce qu'il se passait auparavant. Les décisions peuvent être exécutées beaucoup plus rapidement. Vous voyez que nous ne sommes pas en train


d'attendre trois ou quatre mois. Le tribunal judiciaire se prononce sur l'expulsion. En appel, c'est 15 jours", explique Me Le Gars, l'avocat d'Hélène au barreau de Nice.

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La préfecture a ordonné l'expulsion des squatteurs en août 2023. Mais la famille a aussitôt déposé un référé liberté pour contester cette décision. Une juge a validé le référé. L'affaire


doit maintenant être tranchée par le Conseil d'État.


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