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Le cercle de réflexion Terra Nova propose la généralisation de l’option du repas alternatif végétarien et d’un jour végétarien par semaine dans la restauration scolaire pour répondre à des «
impératifs sanitaires, environnementaux et économiques ». « Il nous semblerait pertinent d’évoluer, dans les restaurants scolaires, vers la généralisation du repas alternatif végétarien
comme option proposée aux parents pour leurs enfants, et vers l’imposition d’un jour végétarien par semaine, dans les collèges et lycées », indique le document. VERS UNE « ALIMENTATION
DURABLE » Avec cette proposition, qui fait partie d’un ensemble de préconisations pour alléger la consommation de viande, le « think tank » classé à gauche assure que cela réglerait
également « simplement les débats, nombreux ces dernières années, sur l’adaptation de l’offre de restauration scolaire aux interdits alimentaires d’origine religieuse ». Pour aller vers une
« alimentation durable », Terra Nova estime que les politiques publiques disposent d’un levier important en matière d’orientation des habitudes alimentaires avec la restauration collective
des établissements publics, et notamment la restauration scolaire. DES MENUS VÉGÉTARIENS « DANS L’ENSEMBLE, MOINS ONÉREUX » « Il faut naturellement s’assurer que le plat végétarien respecte
des règles nutritionnelles strictes comme la nécessité d’associer légumineuses et céréales, ou légumineuses et produits laitiers ». Ces précautions étant prises, « cette orientation ne
devrait pas soulever de difficultés économiques majeures pour les restaurants scolaires compte tenu du fait que les éléments du menu végétarien sont, dans l’ensemble, moins onéreux que les
éléments du menu carné », assure le think tank. Pour Terra Nova, cette proposition permettrait aussi « de réallouer les sommes économisées à la montée en gamme globale de l’offre de
restauration en privilégiant, entre autres, la viande de qualité ou les produits bio pour les autres repas ». L’objectif que le think tank propose de poursuivre est, « dans les deux ou trois
décennies qui viennent, de diviser par deux notre consommation de chair animale et d’inverser le ratio actuel de protéines animales et végétales dans notre alimentation, c’est-à-dire de
viser une alimentation où 60 % des protéines seraient d’origine végétale (contre environ 40 % aujourd’hui) ».