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Dans le Kibboutz de Be'eri, à cinq kilomètres de la bande de Gaza, une centaine de corps ont été découverts. Les assaillants du Hamas ont perpétré ce massacre samedi matin. Le JT de TF1
fait le point sur ce qu'il s'est passé. Suivez la couverture complète Israël et le Hamas en guerre Quatre jours après l'attaque du Hamas contre Israël, les scènes
d'épouvante n'en finissent pas d'être mises au jour. Ainsi, le kibboutz de Be'eri, situé à quatre kilomètres de la bande de Gaza, a été victime d'un effroyable
massacre au premier jour de cette offensive. Ce mardi matin, des dizaines de sacs mortuaires sont emmenés par les secours israéliens. _"C'est incroyable le nombre de victimes
qu'on a vues. Ce qui a été fait à ces familles, à ces enfants. Ça fait 33 ans que je fais ce métier et je n'avais jamais vu ça"_, explique, encore sous le choc, Yossi Landau,
commandant de l'organisation de secours Zaka Sud, dans la vidéo du JT de 13H en tête de cet article. > Mes trois fils et mon mari ont dû tenir la porte pendant 15 heures. Inbal
Reich Alon, une rescapée du kibboutz de Beeri Très proche de la frontière avec Gaza, ce village de 1200 habitants semble avoir été l'une des premières cibles des combattants du Hamas.
Sur des images de vidéosurveillance, on peut voir par exemple une partie des terroristes s'emparer d'une voiture dont les occupants sont déjà morts. Ils arrivent à l'entrée de
Be'eri, ouvrent la grille puis pénètrent à l'intérieur du kibboutz. Plusieurs vidéos postées sur les réseaux sociaux montrent des corps inanimés au sol ou encore des combattants
du Hamas en train de prendre des habitants en otages. Inbal Reich Alon leur a échappé de justesse. Elle est désormais en sécurité avec sa famille. _"On entendait des voix en arabe qui
disaient : _'Dieu est grand, abattez les juifs'. _Ils ont essayé d'ouvrir la porte de notre abri. Il n'y a pas de verrou, il suffit d'actionner la poignée. Mes trois
fils et mon mari ont dû tenir la porte pendant 15 h"_, raconte-t-elle aux envoyés spéciaux de TF1. Ces derniers ont tenté de se rapprocher de Be'eri, mais l'accès à la zone
reste interdit. * Lire aussi VIDÉO - Guerre Israël-Hamas : l'attente insoutenable des familles des disparus _"Ce kibboutz reste encore inaccessible parce que sur place, les corps
sans vie sont toujours en train d'être évacués. Et parce qu'ici, les militaires craignent la présence de cellules dormantes de terroristes. Nous avons d'ailleurs été mis en
joue par les soldats de Tsahal, fébriles, en tentant de nous rapprocher_", raconte la journaliste de TF1 et LCI Solenn Riou. Les survivants du kibboutz de Be'eri ont quasiment
tous été mis à l'abri à plusieurs centaines de kilomètres. ------------------------- V. F Reportage TF1 : Antoine Bourdarias, Solenn Riou et Nordine Ali Saïd