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* Dans une attaque coordonnée, les services de renseignement ukrainiens sont parvenus à endommager 40 bombardiers russes. * L'une des bases militaires touchées se trouve à plus de 4.000
km de Kiev, en Sibérie. Un succès militaire "retentissant". Les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont annoncé, dimanche 1ᵉʳ juin, avoir mené une opération
"d'ampleur" contre l'aviation militaire russe. Une quarantaine de bombardiers, utilisés pour frapper des villes ukrainiennes avec des missiles de croisière, auraient été
endommagés dans différentes bases militaires situées aux quatre coins de la Russie. Lire aussi Des explosions en pleine nuit : ce que l'on sait de l'effondrement de 2 ponts en
quelques heures en Russie "Je suis vraiment épaté en tant qu'ancien du milieu du renseignement par l'ampleur de cette opération. On peut parler de petit Pearl Harbor pour la
Russie", observe l'expert en renseignement, Vincent Crouzet, invité sur le plateau de LCI. "Quand on touche des cibles stratégiques de cette envergure, on peut parler de petit
Pearl Harbor, en termes de retentissement, en termes de faillite des services de renseignement russes et en termes d'efficacité", renchérit-il dans la vidéo en tête de cet
article. Kiev "a frappé de manière chirurgicale, avec inventivité, audace", explique Vincent Crouzet, alors même que cette opération est "une prise de risque très importante
des services de renseignement ukrainiens", selon lui. De son côté, la Russie a confirmé que plusieurs de ses avions militaires avaient "pris feu" lors de l'attaque de
drones ukrainiens. "Dans les régions de Mourmansk et d'Irkoutsk, plusieurs appareils aériens ont pris feu à la suite du lancement de drones FPV depuis un territoire situé à
proximité immédiate des aérodromes", a écrit le ministère russe de la Défense sur Telegram, ajoutant que ces attaques n'avaient pas fait de victimes et que des
"participants" avaient été arrêtés. ------------------------- Emma ALLAMAND