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* Quelque "66% des lycéens" ont reçu "au moins une proposition d’admission" sur Parcoursup, ont indiqué mardi les ministères concernés. * Ces premiers chiffres sont
communiqués alors que la Défenseure des droits alerte sur un système d'orientation "peu lisible, morcelé et inégalitaire". Quelque "66% des lycéens" ont reçu
"au moins une proposition d’admission" sur Parcoursup, ont indiqué mardi 3 juin les ministères de l'Enseignement supérieur et de l'Éducation nationale. Au total,
"2,67 millions de propositions ont été envoyées aux candidats" sur la plateforme d'inscription post-bac, dont les premières réponses sont tombées lundi soir, ont ajouté les
ministères à l'AFP. Lire aussi Les premiers résultats de Parcoursup disponibles, quelles sont les prochaines grandes étapes ? Cette année, les candidats, lycéens et étudiants en
réorientation, avaient jusqu'à mi-mars pour inscrire leurs vœux sur Parcoursup, puis jusqu'au 2 avril pour compléter leur dossier et confirmer leurs choix. Parcoursup a recueilli
cette année les vœux de 980.000 candidats dans l'enseignement supérieur, contre 945.500 l'an dernier. La phase principale d'admission durera jusqu'au 10 juillet, période
pendant laquelle les candidats continueront de recevoir des réponses. L'an dernier, 66,6% des futurs bacheliers avaient reçu une proposition dès le premier jour de la phase d’admission,
précisent-ils, un chiffre équivalent à celui de cette année. LA DÉFENSEURE DES DROITS ALERTE Ces premiers chiffres sur Parcoursup sont communiqués alors que la Défenseure des droits, Claire
Hedon, publie mardi un rapport qui étrille "un système d’orientation dans l’enseignement secondaire peu lisible, morcelé et inégalitaire, alors même qu’il engage l’avenir de millions
de jeunes". Dans le rapport, elle appelle à "une prise de conscience collective pour faire de l'orientation un véritable levier d’émancipation, de choix et de prise en compte
de la parole des jeunes". La Défenseure des droits pointe une orientation scolaire qui "pâtit d’une organisation peu lisible à chaque échelon de sa mise en œuvre, notamment du fait
d’une compétence scindée entre l’État et les régions". Elle souligne par ailleurs le manque d'experts de l’orientation tels que les psychologues de l’Éducation nationale (PsyEN)
pour accompagner l’ensemble des jeunes, ainsi que la formation et la préparation "insuffisantes" des enseignants en matière d’orientation. Elle regrette aussi "des
dysfonctionnements dans les parcours d’orientation qui entravent les choix des jeunes" : heures dédiées à l’orientation "toujours pas prévues dans les emplois du temps", accès
aux stages "marqué du sceau des inégalités" ou décisions qui "diffèrent fortement selon le milieu social du jeune". Selon le rapport, les inégalités et discriminations
"jalonnent le parcours des élèves", qu'elles soient socio-économiques, territoriales, de genre ou liées au handicap. Des annonces du gouvernement sont prévues cette semaine
sur l'orientation. ------------------------- A. LG avec AFP