Covid-19 : où, comment, combien… Des autotests de dépistage en vente dès ce week-end

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Les enseignes de grande distribution du groupe Carrefour connaîtront-elles ce week-end la même affluence que les magasins Lidl et Aldi en Allemagne, qui depuis l’autorisation de vente


d’autotests de dépistage voient les files d’attente se répéter à l’ouverture des magasins, chaque matin, en raison de stocks encore limités ?


Depuis la pénurie de masques, Carrefour a semble-t-il bien retenu la leçon, en anticipant. Le groupe a ainsi annoncé ce mercredi avoir commandé un million de ces tests, déployés dans les


enseignes disposant d’une parapharmacie, dès ce week-end. En présence donc « d’une personne possédant un diplôme de pharmacie », précise le service communication.


Les autotests nasaux bientôt disponibles dans les magasins Carrefour. 1 million de tests ont été commandés et ils commenceront à être livrés ce week-end.Depuis le début de cette crise, nous


faisons le maximum pour permettre à nos clients de protéger leur santé. #autotest pic.twitter.com/vd7HjvywkC


Cette mise en vente intervient un jour après que la Haute autorité de santé a donné son aval pour leur utilisation en France par des personnes sans symptômes de plus de 15 ans. Si le groupe


ne souhaite pas pour l’heure révéler le nom de ses fournisseurs, plusieurs commandes étant en cours, leurs prix de vente sont d’ores et déjà annoncés : 39,90 euros la boîte de 20 dans un


premier temps. 14,90 celle de cinq en suivant.


Dimanche, Michel-Edouard Leclerc avait lui de son côté indiqué que le réseau E.Leclerc était « volontaire pour diffuser les tests antigéniques Covid-19 ». Tout comme Dominique Schelcher,


président de Système U.


Réalisation facile, lecture limpide. C’est ce que promettent les fabricants. Le groupe Roche notamment. « La seule différence de ce test par rapport au test antigénique rapide nasopharyngé


que nous connaissons tous, c’est le mode de prélèvement : on a juste besoin d’aller à la surface du nez, et non au fond du nasopharynx. L’échantillon prélevé est ensuite mis dans un tube qui


contient un tampon d’extraction. Une réaction antigène/anticorps se produit si le virus est présent dans le prélèvement du patient, et fait alors apparaître une ligne colorée qui signe un


résultat positif, après lecture du test au bout de 15 -20 minutes », expliquait il y a peu Michel Guyon, directeur marketing de Roche Diagnostics France et expert des enjeux diagnostics liés


à la crise sanitaire, dans une interview à Sud Ouest. « Le prélèvement est plus facile que le nasopharyngé et aussi plus confortable pour la personne (moins invasif). Il sera donc plus


facilement accepté par les populations », soulignait-il encore.


Le résultat se visualise de la même façon que lors d’un test de grossesse. En cas de résultat positif, un test PCR sera indispensable pour confirmer et identifier la présence ou non de


variants du coronavirus.


En France, ces autotests antigéniques peuvent être utilisés par des personnes asymptomatiques de plus de 15 ans dans le cadre d’une utilisation restreinte à la sphère privée (avant une


rencontre avec des proches par exemple). Il « devra idéalement être réalisé le jour même ou à défaut la veille de la rencontre », a aussi souligné le Dr Mathieu Carbonneil de la HAS, qui ne


s’est pas encore prononcée quant à un éventuel remboursement de ces derniers par la Sécurité Sociale.


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