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Pour la première fois depuis le retour des socialistes au pouvoir, les salariés étaient appelés à manifester. CGT organisait, ce mardi, huit manifestations pour «la défense de l’emploi et de
l’industrie», dans le cadre de la journée européenne des travailleurs de l’industrie. A Lyon, 3 500 (selon la police), et 10 000 personnes (selon la … Actualité Cet article est en accès
libre. Pour soutenir Rue89 Lyon, abonnez-vous. Laurent Burlet Publié le 9 octobre 2012 · Imprimé le 12 juin 2025 à 12h18 · 2 minutes Pour la première fois depuis le retour des
socialistes au pouvoir, les salariés étaient appelés à manifester. CGT organisait, ce mardi, huit manifestations pour «la défense de l’emploi et de l’industrie», dans le cadre de la journée
européenne des travailleurs de l’industrie. A Lyon, 3 500 (selon la police), et 10 000 personnes (selon la CGT) ont rallié à la mi-journée la place des Cordeliers au départ de Jean-Macé
(Lyon 7e). Avec 25 cars venus de toute la région, tous les départements étaient représentés ainsi que la plupart des grandes entreprises (Altran, Sanofi ou JTeckt) et des grands services
publics (hôpitaux, CAF ou les municipaux). En tête du cortège, les ex-salariés de Veninov de Vénissieux. Toujours en attente du redémarrage du site industriel promis pour cet automne par le
repreneur, le groupe autrichien Windhager. Une manière pour Amar Lagha, membre de la direction confédérale de la CGT, de montrer que « la lutte paye » puisque les Veninov ont occupé pendant
de longs mois leur usine avant d’obtenir gain de cause. Pour paraphraser un slogan repris en boucle, il explique que « de l’argent, il y en a dans les poches du patronat ». Une meilleure
répartition des richesses serait, pour lui, un préalable : > « Nous voulons montrer que la solution à la crise de > l’industrie n’est pas dans la recherche de toujours plus de >
flexibilité pour les travailleurs. Nous avons changé de > président. Nous ne voulons pas avoir la même politique que sous > Sarkozy. Le gouvernement a reculé face au lobbying des
patrons. > Nous aussi, nous allons construire le rapport de force ». Juste derrière les Veninov ont défilé les salariés de Camiva-Iveco de Chambéry dont l’usine de camions de pompiers va
fermer à la fin de l’année 2012 (130 personnes sur les 170 seront licenciées). Pour eux, cette manifestation ressemblait plutôt à un cortège funéraire. Une salariée raconte : > « J’ai
sept ans d’expérience au bureau d’étude. J’ai > commencé à chercher un job. Impossible d’en trouver. Il n’y a > plus rien. »