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LE LAMA DÉTIENDRAIT-IL LA CLÉ D'UN ANTICORPS CONTRE LE CORONAVIRUS? Selon des chercheurs belges et américains, des protéines produites par le camélidé pourrait en effet permettre
d'envisager un traitement du Covid-19. Leur étude, dont la revue scientifique _The Cell_ se fait l'écho ce mardi 5 mai, en est encore à ses prémices, mais les premiers résultats
s'annoncent prometteurs. IL S'AGIRAIT ALORS DE L'UN DES "PREMIERS ANTICORPS CONNUS POUR NEUTRALISER SARS-COV-2", affirme Jason McLellan, de l'Université du
Texas à Austin et co-auteur de l'étude. "Avec les thérapies par anticorps, vous donnez directement à quelqu'un les anticorps protecteurs et donc, immédiatement après le
traitement, ils doivent être protégés", explique-t-il dans un communiqué. LES ANTICORPS SONT LES SENTINELLES DU SYSTÈME IMMUNITAIRE, mais ici, ils pourraient aussi "être utilisés
pour traiter quelqu'un qui est déjà malade afin d'atténuer la gravité de la maladie", assure le chercheur, qui rappelle toutefois que plus d'études et d'essais
cliniques sont nécessaires pour voir si cet anticorps peut être utilisé chez l'homme. UN LAMA NOMMÉ WINTER Cette piste encourageante, ON LA DOIT À UN LAMA BELGE, RÉPONDANT AU NOM DE
WINTER. Agé de 4 ans, ce spécimen vit dans une ferme dans la campagne belge. En 2016, alors qu'il avait 9 mois, et que DES CHERCHEURS DE L'UNIVERSITÉ DE GAND ÉTUDIAIENT DEUX
CORONAVIRUS ANTÉRIEURS (SARS-CoV-1 et MERS-CoV), ces derniers lui ont injecté des protéines dite "de pointe" stabilisées provenant de ces virus durant six semaines. À lire aussi
Les PROTÉINES DE POINTE SONT LES "ARMATURES" PRÉSENTES "À L'EXTÉRIEUR DU VIRUS que le virus utilise pour saisir et pénétrer les parois externes des cellules hôtes",
rappelle ce blog spécialisé. Les scientifiques ont ensuite prélevé un échantillon de sang et des anticorps isolés liés à ces fameuses protéines de pointe. L'UN D'EUX, PROVENANT DU
SRAS-COV-1, A MONTRÉ UNE RÉELLE PERSPECTIVE POUR ARRÊTER LE VIRUS. A partir de cette découverte, l'équipe de recherche a conçu un nouvel anticorps pour traiter l'actuel
SARS-CoV-2. Ici encore, à l'instar des travaux de l'université d'Oxford pour trouver un vaccin, les scientifiques ont pu achever cette étude en quelques semaines grâce aux
années de travail qu'ils avaient déjà effectuées sur les coronavirus précédents. La rédaction vous recommande À écouter aussi L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.
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