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Le président du SUA Jean-François Fonteneau s’exprime sur l’arrivée de Mauricio Reggiardo au club et sur les remaniements qui sont en cours à l’association. Interview. Président du SUA,
Jean-François Fonteneau annonce l’arrivée prochaine de Mauricio Reggiardo au club. Il évoque également la situation de l’association. MAURICIO REGGIARDO REJOINT-IL LE SUA EN TANT QUE
DIRECTEUR SPORTIF ? Oui. Nous travaillons depuis quasiment un mois avec lui. Et initialement avec Sébastien Calvet parce que c’est ce qui était prévu. À la suite d’un vote à bulletin secret
des joueurs dénonçant majoritairement son mode de management, Sébastien s’est mis en retrait de sa propre initiative. On verra comment la situation évoluera, car Sébastien est encore engagé
pour deux ans. C’est quand même compliqué quand tu as 90 % de tes troupes qui ne veulent pas bosser avec toi. Il va donc falloir trouver une solution de ce point de vue là. Mauricio bosse
beaucoup avec Guillaume Jan (il sera l’entraîneur des trois-quarts) et le staff. DAVE RYAN ET RÉMI VAQUIN SONT-ILS DANS CE STAFF ? Ils sont déjà engagés avec le SUA. Ce n’est pas remis en
cause. Ce sont des garçons que connaît bien Mauricio. Il les a entraînés, il les apprécie. Il a d’ailleurs toujours eu des échanges avec eux. Il a essayé de recruter Rémi dans ses staffs
successifs, me semble-t-il. DU CÔTÉ DE L’ASSOCIATION, LE PRÉSIDENT THIERRY AVIANO A ANNONCÉ SON DÉPART… Oui, mais il m’a promis d’être très présent et de faciliter la transition. Je pense
qu’il sera dans le processus d’une façon ou d’une autre. SA MISSION CONSISTAIT-ELLE À RÉDUIRE LES COÛTS ? Oui, il fallait impérativement réduire certains coûts. Le cahier des charges a été
respecté. Ils ont résorbé un trou de 117 000 euros. Depuis huit ans, avec la SAS ou moi à titre personnel, je rajoute quasiment 200 000 euros par an dans cette association. Quand j’entends
que c’était mieux avant… Oui, c’était mieux parce que je mettais systématiquement 200 000 euros par an pour boucher les trous. « JE REMERCIE THIERRY AVIANO TOUS LES JOURS » 200 000 EUROS ?
Oui. Je remercie Thierry tous les jours. Il est pragmatique. Il a accepté une mission qui n’était pas facile car elle n’est pas forcément toujours très populaire. Il est toujours difficile
de prendre des mesures quand il y a des habitudes de fonctionnement, quand il y a de la gabegie, quand il y a des gens évidemment qui dépensent sans forcément une grande efficacité dans
certains cas et qui, surtout, ne dépensent pas leur argent. KARIM MOBARAK EST-IL UNE PISTE POUR LE REMPLACER À LA PRÉSIDENCE ? Bien sûr. Il s’occupe beaucoup de la formation à travers sa
fonction d’administrateur au sein de la SAS. Il amène des fonds. Il est très actif. Avec les jeunes joueurs, il, a toujours été très présent. « NOUS DEVONS ÊTRE LES PREMIERS À DÉTECTER LES
JEUNES JOUEURS TALENTUEUX » ET LAURENT MARCHÈS POURRAIT-IL ÊTRE EN CHARGE DE LA FORMATION ? Oui, c’est aussi une option très intéressante. On voulait retrouver quelqu’un qui puisse avoir
aussi un lien très fort avec le territoire. Il a ce profil puisqu’il intervient au sein de la Ligue fédérale. Nous avons des clubs ambassadeurs sur le territoire, mais le premier travail est
d’avoir une relation avec le territoire et les clubs de notre secteur géographique. Je ne dis pas que nous avions perdu cet état d’esprit, mais ce n’était peut-être pas suffisamment acté. À
LIRE AUSSI : Laurent Marchès en charge de la formation au sein d’une association du SUA rugby présidée par Karim Mobarak ? Nous devons être les premiers à détecter les jeunes joueurs
talentueux. Aujourd’hui, entre l’UBB, Brive, Toulouse, Pau, voire Castres, tu arrives trop tard si tu attends de faire des sélections. Enfin, à titre personnel, j’aime beaucoup Laurent
Marchès, son côté très naturel, très opérationnel. Il faut de la data, mais il te faut des mecs aussi. L’ASSOCIATION EST DEVENUE UN ENJEU… Un enjeu politique, même. DANS NOS COLONNES, ALAIN
TINGAUD S’EST DIT PRÊT À SOUTENIR UNE ÉQUIPE PRÊTE À S’ENGAGER DANS L’ASSOCIATION. QU’EN PENSEZ-VOUS ? Je l’ai toujours dit, tous les gens de bonne volonté présentent un intérêt. S’agissant
d’Alain Tingaud, je suis très heureux qu’il veuille s’impliquer au sein de l’association. Quand j’ai racheté ses parts – il en avait 54 % – , il ne fédérait personne. Nous avons multiplié le
partenariat par deux depuis qu’il est parti.