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La scène est surréaliste, mais montre les inquiétudes et la sidération qui sous-tend la COP 22 de Marrakech : le porte-parole chinois prend la parole pour démonter méthodiquement et
historiquement la théorie de Trump selon laquelle la Chine a inventé le réchauffement climatique pour nuire à l’Occident.
Comme un passage obligé dans son discours, Liu Zhenmin, ministre chinois des affaires étrangères, explique autant de fois que les journalistes lui demandent, que non, la Chine n’a pas
inventé le réchauffement climatique. M. Zhenmin rappelle que les prédécesseurs républicains de Donald Trump, de Reagan à Bush, ont commencé à discuter du réchauffement climatique dès les
années 1980, alors que la Chine ne participait pas aux conférences, et ne savait même pas que de telles négociations avaient lieu.
Alors qu’il y a un an, les responsables américains, conduits par Kerry, s’asseyaient à la table parisienne de la COP 21 pour tenter par un accord qui posait qu’il ne faudrait jamais dépasser
les fameux deux degrés de réchauffement du climat, aujourd’hui, le doute sur la tenue des engagements américains remet profondément en cause cet accord mondial. Les responsables présents
souhaitent minimiser les dégâts de l’élection de Trump, mais le fond de l’air est bien à l’inquiétude.
The concept of global warming was created by and for the Chinese in order to make U.S. manufacturing non-competitive.
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John Kerry lui-même tente de rassurer ses partenaires alors que le futur président des États-Unis a promis de défaire la participation américaine à l’accord de Paris. Il explique : « Bien
que je ne puisse me tenir ici pour spéculer à propos des politiques que notre président élu poursuivra, je peux vous dire une chose : mes années passées en politique m’ont appris que
certaines problématiques paraissent légèrement différentes quand vous êtes dans le bureau oval par rapport à ce que vous en dites durant une campagne électorale. »
Pour rappel, les États-Unis sont les seconds plus importants émetteurs de gaz à effet de serre après la Chine. Et les deux plus grandes économies mondiales ont un rôle décisif : elles
doivent coopérer sur cette question pour faire aboutir les politiques de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Néanmoins, pour le moment, seule la Chine reste engagée dans cette
bataille avec les autres signataires quand les États-Unis inquiètent l’ensemble des participants.
M. Zhenmin a conclu en invitant Donald Trump à faire le bon choix : « En tant que plus grande économie développée du monde, le soutien des États-Unis est essentiel. Nous devons espérer
qu’ils prendront une décision sage et intelligente… »
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