
- Select a language for the TTS:
- French Female
- French Male
- French Canadian Female
- French Canadian Male
- Language selected: (auto detect) - FR
Play all audios:
LLORIS : surpris du boulet de canon de Balotelli mal détourné et repris victorieusement par Bonucci (36', 2-1), le Niçois aurait pu faire mieux. Mais il a livré une deuxième période
sans fausse note, multipliant les arrêts (46', 48'). PAVARD : un centre parfait au second poteau pour Mbappé sur l'ouverture du score de Umtiti (8', 1-0) avant de
s'éteindre un peu au fil du match, montrant plus de déchets. Il rend une copie propre, mais beaucoup moins saignante que son pendant côté gauche Lucas Hernandez. RAMI : impérial. Le
Marseillais a dégagé une assurance qu'on n'imaginait pas aussi flagrante. A ses côtés, Umtiti a été "Baloté" dans tous les sens par qui vous savez. Pendant ce temps, le
défenseur de l'OM coupait les centres dangereux et passes en profondeur. UMTITI : ses bonnes relances en première période et son ouverture du score (8') ont été quelque peu gâchées
par un manque d'impact surprenant sur l'ensemble de la rencontre. Pas aussi solide que ça dans les duels, à l'image de l'action qui a amené la réduction du score
italienne. Le Barcelonais, obligé de faire faute, s'est littéralement fait manger deux fois de suite par Balotelli (36', 2-1). A terminé lessivé. HERNANDEZ : impressionnant. Sur sa
deuxième cavalcade dans le couloir gauche, il a pris de vitesse tout le monde pour aller chercher comme un grand un penalty sur Mandragora à l'agonie (29'). Solide défensivement,
il a parfaitement rempli sa mission. Remplacé par MENDY (61') très porté vers l'avant. POGBA : deux belles transversales, un bon décalage pour Tolisso (51') qui manque le
cadre et cette question : doit-on en attendre plus ? A quel moment confond-on suffisance et simplicité ? A-t-il travaillé dans la plus grande discrétion ou s'est-il tout simplement
perdu une bonne heure sur la pelouse ? Un sentiment mitigé, comme sa prestation. En Russie, le moyen n'aura pas sa place. KANTE : le milieu de Chelsea a fait beaucoup, beaucoup de
fautes. Et si on met de côté son poteau sur une bonne remise de Griezmann (20'), il a été généreux… mais brouillon. A le mérite de ne jamais renoncer. Un plaisir à regarder. Précieux
dans l'équilibre de l'équipe. TOLISSO : il a mené sa barque comme un vieux briscard dans l'entrejeu. Le Munichois marque un peu plus de son empreinte le milieu de terrain de
Didier Deschamps qu'il n'a jamais déçu. Précieux dans les phases de transitions, il sera très difficile de le bouger du onze de départ. Difficile de le bouger tout court. Remplacé
par MATUIDI (76'), travailleur. DEMBELE : alors oui, il a fait des mauvais choix. Oui, il a mis du temps à comprendre son rôle dans le trident offensif formé avec Griezmann et Mbappé.
Mais au final, il livre une deuxième mi-temps étincelante. Un crochet (à l'heure qu'il est, le défenseur glisse encore) pour une frappe sur la barre et un but splendide (63').
Un peu plus tôt, sa passe géniale en profondeur pour Mbappé (51') méritait une meilleure issue. Remplacé par LEMAR (70'), volontaire. MBAPPE : présent au second poteau sur
l'ouverture du score, sa gestuelle foudroyante en un contre un a fait des ravages. Des occasions (26', 40', 51'), mais pas de but. Toujours dans les bons coups. On aime.
Remplacé par THAUVIN (82') qui s'est procuré une énorme occasion à six minutes de la fin. GRIEZMANN : un but sur penalty (29') et un jeu dos au but intéressant. Il était le
meilleur relais offensif. Clairvoyant, Grizou met tout le monde dans le sens de la marche. Et quelle générosité ! Remplacé par GIROUD (76'), moins mobile.