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UN CŒUR ÉNORME S’il y a bien un élément marquant lors de cette première partie de saison, c’est la faculté des Niçois à ne jamais abandonner, à souffrir et vaincre ensemble. Avec Christophe
Galtier sur le banc, le Gym a retrouvé des valeurs évaporées au fil de ces dernières années. Sous Claude Puel, d’abord, l’OGC Nice était devenu l’une des références au niveau du jeu, avec
cette volonté constante de repartir court de derrière, de redoubler les passes, à outrance parfois. Tout cela avait été magnifié par le génie de Hatem Ben Arfa lors de la dernière saison sur
le banc niçois de Puel terminée à la 4e place. Lucien Favre avait prolongé le plaisir l’année d’après - celle de la troisième place - tout en apportant une dimension tactique nouvelle et
beaucoup de rigueur dans le registre défensif. Avec Galtier, Nice ne fait plus de la possession du ballon une quête suprême. Face aux "gros" de la Ligue 1, il ne l’a même jamais la
majeure partie du temps d’un match, ce qui ne l’a pas empêché de battre Lille, Lyon, Rennes et pratiquement l’OM, tout comme de résister à Monaco et au PSG. Cela lui permet d’être un
candidat crédible aux places européennes, donc, au top 5. Pour espérer mieux, terminer deuxième par exemple - car personne ne se dégage vraiment derrière Paris -, il devra régler ses
errances à l’Allianz Riviera, où il a perdu les trois derniers matchs sans marquer de but. Malgré leur bonne phase aller, les joueurs de Christophe Galtier n’ont jamais eu le privilège, à
part contre l’OM, de jouer dans un stade plein. Ils le regrettent, tout comme le board Ineos, et pensent que cela aurait pu leur permettre de gratter des points en plus. Contre Lens, juste
avant Noël, il serait le moment - enfin - de garnir les tribunes d’un stade de 35.000 places trop souvent à moitié vide. L’enjeu? Terminer l’année 2021 sur le podium de la Ligue 1. On a
connu pire... ATAL, DOLBERG, LES REVENANTS... Cette victoire "à la niçoise" contre Rennes a également été marquée par le retour en grâce de deux garçons à la peine depuis plusieurs
mois: Youcef Atal et Kasper Dolberg. Pour le latéral algérien, c’est toujours la même histoire. Si son corps le laisse en paix, il est une référence sur le côté droit d’une défense. Face
aux Bretons, il a tenu tout le match physiquement, inscrit un but magnifique - le même que celui marqué contre Lyon en octobre - et régné en maître défensivement. Agé de 25 ans, le Fennec a
disputé 12 matchs de Ligue 1 depuis l’été dernier. Ce n’est pas encore assez mais il se rapproche, déjà, de son temps de jeu total de l’ensemble de la saison dernière (844 minutes de jeu
contre 962 minutes). En janvier, Atal ira disputer la Coupe d’Afrique des nations, ce qui n’arrange pas les affaires du Gym, dont le visage n’est pas le même avec ou sans lui. Quant à Kasper
Dolberg, il faut espérer que son but sur penalty et sa délicieuse passe décisive soient les points de départ d’une nouvelle histoire avec le Gym. Depuis qu’il a rejoint la Côte d’Azur à
l’été 2019, l’attaquant danois a connu tout un tas de galères, qui l’ont bien sûr affecté, même s’il ne montre jamais rien. En 13 matchs cette saison, il n’a marqué que quatre buts et a trop
souvent traversé les rencontres dans un relatif anonymat. Malgré tout, Christophe Galtier s’est accroché à l’espoir de revoir son talent éclore. Il a bien fait, Dolberg peut lui dire merci.