WARHOL | Musée d'Art Moderne de Paris

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Conservée à la Dia Art Foundation, les Shadows, étonnant ensemble de 102 toiles sérigraphiées de 17 couleurs différentes se déploient sur une longueur de plus de 130 mètres. Elles rappellent


de façon magistrale la capacité de Warhol à ébranler les conventions de l'art, depuis la conception des oeuvres jusqu'à leur mise en scène. A la question de savoir si elles


étaient de l’art, Warhol répondait non : « ... on passait de la disco durant le vernissage, je suppose que ça en fait un décor disco ». L’art de Warhol se présente comme un défi que


l’exposition du Musée d’Art moderne de la Ville de Paris étend à plusieurs séries comme les _Electric Chairs_ (1964-1971), les _Jackies_ (1964), les_ Flowers_ (1964-1965), les _Maos


_(1972-1973). La manière souvent controversée avec laquelle l'artiste mettait en scène son propre travail est au centre de toutes les interrogations qui légitiment cette exposition. On


y retrouve le souci constant de l’artiste d'investir l'espace et le temps pour en remodeler notre perception. Le visiteur est invité à se laisser submerger par l’accumulation des


oeuvres d’Andy Warhol, des_ Self-portraits_ (1966-1967, 1981) aux _Brillo Boxes_ (1964), des portraits filmés (les _Screen Tests_, 1964-1966) aux papiers peints les _Cows_ (1966), des


ensembles de_ Flowers _aux frises de Maos, du cinéma expérimental (le célèbre film Empire de huit heures, 1964) aux _Silver Clouds _(1966), sans oublier les environnements spectaculaires des


concerts du Velvet Undergound (l'Exploding Plastic Inevitable, 1966). Aussi encensé que critiqué, l'artiste possède toujours la capacité de bouleverser les attentes du visiteur et


cela malgré la surmédiatisation à laquelle il a pratiquement toujours été exposé. Au-delà de son image superficielle de « roi du Pop Art », Warhol n’a eu de cesse de réinventer le rapport


du spectateur à l’oeuvre d'art. Débordant sans cesse des cadres qu’on lui assigne, Andy Warhol s’impose comme l’artiste de la démesure. Quelles que soient les formes explorées, son


rapport à l’oeuvre tend vers l’abolition des limites. COMMISSAIRES DE L’EXPOSITION : Sébastien Gokalp Hervé Vanel   L’écho se poursuit : au Cinéma Grand Action qui propose un cycle de films


mettant en lumière les liens étroits entre le cinéma et Andy Warhol. Retrouvez ici toute la programmation (2 octobre 2015 au 8 janvier 2016). Cinéma Grand Action 5, rue des Ecoles, 75005


Paris. au Palais de Tokyo à l’occasion de la rétrospective « Ugo Rondinone : I Love John Giorno » (21 octobre 2015 au 10 janvier 2016), conçue par l’artiste suisse Ugo Rondinone sur le poète


américain John Giorno, l’un des personnages iconiques des premiers films d’Andy Warhol qui s’inspire de la libre appropriation des images du Pop Art. Teaser de l'exposition Warhol


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