Switch 2 : Nintendo à la hauteur de sa réputation ?

feature-image

Play all audios:

Loading...

Il y a 9 ans, Nintendo surprenait le monde du jeu vidéo en annonçant la toute première console de jeux hybride de son histoire, la Nintendo Switch. Visuellement, la machine se résumait à une


tablette dotée d'un écran LCD. La promesse, elle, était aussi simple qu'alléchante : jouer à ses titres favoris n'importe où en attachant des manettes à la console, et profiter, à la


maison, d'une expérience de jeu classique en reliant la tablette à sa télévision grâce à un socle dédié.


Merci !Votre inscription a bien été prise en compte avec l'adresse email :


Pour découvrir toutes nos autres newsletters, rendez-vous ici : MonCompte


En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d’utilisations et notre politique de confidentialité.


Promesse tenue et pari gagné : en 8 ans, la Nintendo Switch s'est écoulée à plus de 150 millions d'exemplaires – c'est dire l'attente phénoménale suscitée par la sortie, ce 5 juin, de la


Nintendo Switch 2. Un succès monstre pour une console révolutionnaire, mais à la puissance limitée. Qu'importe ! Nintendo n'a jamais eu vocation à battre ses concurrents sur le terrain de la


performance et des graphismes. La firme japonaise a toujours privilégié les nouvelles façons de jouer.


À LIRE AUSSI « Mario Kart World » sur Switch 2 : dérapage contrôlé ou sortie de route ?Quitter


N'est-ce pas elle qui inventa, en 1982, la fameuse croix directionnelle, que l'on retrouvera plus tard sur la manette de la NES et chez les constructeurs concurrents pendant les quatre


prochaines décennies ? C'est elle encore qui lança, en 2004, la Nintendo DS, console portable dotée d'un double écran, dont l'un tactile. L'héritière de la GameBoy a marqué toute une


nouvelle génération de joueurs avec des titres ultra-célèbres comme New Super Mario Bros., Professeur Layton ou Nintendogs. Elle reste d'ailleurs à ce jour la machine la plus vendue de toute


l'histoire de Nintendo, avec plus de 154 millions d'unités écoulées.


Mais si l'on doit chercher du côté des révolutions les plus marquantes, c'est vers la Wii qu'il faudrait se tourner. Commercialisée en 2006, la console de salon proposait une technologie à


base de reconnaissance gestuelle. Au centre de cette innovation : une manette dotée d'un capteur sensoriel, la Télécommande Wii Plus. Avec cette nouvelle manière de jouer, plus simple, plus


naturelle, Nintendo est parvenue à élargir son public. On se souvient de ces parties de bowling et de baseball en famille, dans lesquelles Mamie Josette et ses petits-enfants ne manquaient


jamais de casser un verre ou un vase.


Dix-huit ans plus tard, la Nintendo Switch 2 fait son entrée dans l'industrie vidéoludique sans aucune jouabilité inédite majeure, si ce n'est la possibilité d'utiliser les manettes façon


souris d'ordinateur. Lors de notre première prise en main de la console, en avril dernier, cette option s'est avérée très agréable sur des titres familiaux tel que Mario Party. Dans le


mini-jeu reproduisant le hockey sur table, les manettes faisaient office de poignées et permettaient de cogner le palet, comme on le ferait dans une salle d'arcade.


Ce « mode souris » a également retenu notre attention sur la démo du prochain Metroid Prime, un jeu de tir où la précision a toute son importance. Mais son efficacité reste à prouver sur le


long terme, et n'oublions pas que cette fonctionnalité inédite reste réservée à des jeux compatibles. Au rayon des innovations, signalons aussi l'arrivée, sur les manettes, d'un bouton


estampillé de la lettre C. Lequel permet de démarrer une discussion (GameChat) avec des amis connectés à distance et de partager son écran de jeu. Pratique, d'autant que le micro intégré de


la console est censé capter les voix – même de loin – et réduire le bruit ambiant.


Pour le reste, Nintendo a musclé toutes les caractéristiques de la Switch première du nom. En mode console de salon, la Switch 2 propose une définition 4K pour les téléviseurs compatibles et


une fréquence d'images pouvant atteindre les 120 images par seconde, pour des graphismes plus détaillés et une expérience de jeu plus fluide.


En mode portable, les changements sont encore plus nombreux. L'écran a été agrandi et la prise en main, une fois les manettes branchées dessus, est nettement plus agréable. Un confort que


l'on doit à leur nouveau design et à leur fixation magnétique. Sur la première Switch, les manettes se fixaient via un système de rails coulissants, peu pratique, et surtout moins solide.


L'écran de la console propose aussi une résolution Full HD (1080p) et une fréquence de 120 images par seconde.


En choisissant de surfer sur l'incroyable succès de la Switch numéro 1, Nintendo réduit aussi drastiquement les risques d'un accident industriel, comme cela avait été le cas pour la Wii U,


successeure de la Wii. La console, au concept aussi innovant que difficile à expliquer, avait été boudée par les joueurs : seules 13 millions d'unités avaient été vendues. L'innovation, oui,


mais pas à n'importe quel prix.


Consultez toute l’actualité en France et dans le monde sur Le Point, suivez les informations en temps réel et accédez à nos analyses, débats et dossiers.