Remaniement : Gabriel Attal annonce réunir les « forces vives du pays dès cette semaine »

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      Le nouveau Premier ministre Gabriel Attal est arrivé au palais de l'Élysée pour son premier dîner de travail avec Emmanuel Macron, destiné à préparer le futur gouvernement.      


      Le directeur de cabinet du Premier ministre Gabriel Attal aurait été trouvé : il s'agirait d'Emmanuel Moulin, l'actuel directeur du Trésor, ont appris BFMTV et Europe 1 de sources


gouvernementales.      


      Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin serait assuré de rester au gouvernement, selon les informations de BFMTV et de LCI. Le locataire de la Place Beauvau aurait été conforté au


terme d'un échange avec le président Emmanuel Macron.      


      Le ministre de l'Économie et son homologue de l'Intérieur ont été parmi les premiers à féliciter Gabriel Attal à l'issue de sa prise de fonctions. « Je n'ai aucun doute sur


l'engagement et la force que tu mettras au service des Françaises et des Français », s'est réjoui Bruno Le Maire, quand Gérald Darmanin, dans un post sur X, lui a simplement souhaité « une


pleine réussite au service des Français ».


Félicitations cher @GabrielAttal ! Je n’ai aucun doute sur l’engagement et la force que tu mettras au service des Françaises et des Français. Je suis heureux pour toi.Respect et amitié.


pic.twitter.com/1ZsgNZaPJB


      Dans ses toutes premières déclarations, le nouveau chef du gouvernement a esquissé sa feuille de route : « Garder le contrôle de notre destin, c'est agir pour la maîtrise de notre


modèle social, pour la solidarité entre les Français, assumer de faire de l'autorité et du respect de l'autre une valeur politique de premier ordre et de la sécurité un objectif absolument


prioritaire », a-t-il détaillé. « C'est agir pour le renforcement de nos services publics, l'école, mais aussi la santé et notre hôpital. C'est renforcer notre souveraineté nationale en


maîtrisant mieux notre immigration. C'est garantir l'avenir de notre planète qui est le bien commun de notre humanité. »      


      En conclusion de cette première prise de parole dans ses nouvelles fonctions, Gabriel Attal a évoqué les forces d'opposition : « Nous avons en commun le destin de notre nation. Je leur


fais la promesse de toujours les écouter, les respecter », a-t-il promis, annonçant réunir les « forces vives du pays » dès cette semaine. Il a remercié les anciens Premiers ministres


d'Emmanuel Macron, Édouard Philippe (« le premier à me faire confiance »), Jean Castex (« avec qui j'ai tant appris ») et Élisabeth Borne. « Il n'y a rien de plus beau, rien de plus grand


que de servir la France et les Français », a-t-il conclu.      


      Fiches en main, Gabriel Attal a adressé ses premiers remerciements à Élisabeth Borne, puis au président de la République. Pour lui, sa nomination est « le symbole de l'audace et du


mouvement, de la confiance accordée à la jeunesse, cette génération qui mérite que l'on se batte pour elle », a évoqué le désormais ancien ministre de l'Éducation nationale. « J'emmène avec


moi à Matignon la cause de l'école, la mère de nos batailles. »      


      « J'ai tenu sans trembler le cap fixé par le président de la République », a annoncé Élisabeth Borne, évoquant pêle-mêle la réforme des retraites, la loi immigration ou l'adoption du


budget. « Nous avons réussi à construire des majorités de projets dans l'esprit du dépassement », s'est-elle félicitée.      


      Sur le perron de Matignon, en compagnie de Gabriel Attal, l'ancienne Première ministre a adressé sa « reconnaissance » au président de la République et à son équipe gouvernementale.


Elle a également remercié les députés de la majorité, qui ont tenu « face aux attaques les plus brutales ». « Je me réjouis de continuer à servir mon pays à leurs côtés », a annoncé celle


qui va reprendre son siège de députée du Calvados.      


      La présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde,  n'a pas tari d'éloges sur le nouveau Premier ministre, « le plus jeune de l'histoire française à occuper ce


poste ». « Il incarne la future génération de dirigeants politiques », a-t-elle prédit, remerciant au passage Élisabeth Borne pour leur « excellente relation de travail ».       


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      La présidente de l'Assemblée nationale a salué la nomination de Gabriel Attal dans un post sur X, lui adressant ses « vœux de succès ». « Je sais que nous pourrons travailler ensemble


en confiance afin de poursuivre à l'Assemblée nationale les réformes économiques et sociales engagées au service des Français », a-t-elle souhaité.


J’adresse tous mes vœux de succès à @GabrielAttal, nouveau Premier ministre. Je sais que nous pourrons travailler ensemble en confiance afin de poursuivre à l’@AssembleeNat les réformes


économiques et sociales engagées au service des Français. pic.twitter.com/80896WDcXR


      Le nouveau Premier ministre a quitté le 110, rue de Grenelle, siège de son désormais ancien ministère de l'Éducation nationale, en direction de l'hôtel de Matignon, à une poignée de


minutes de là. Il doit s'entretenir dans l'après-midi avec sa prédécesseure, Élisabeth Borne, pour la passation de pouvoirs avant une prise de parole commune.       


      Une partie de la gauche ayant déjà réagi à la nomination de Gabriel Attal, les Verts se sont eux aussi pliés à l'exercice. La cheffe de file des écologistes, Marine Tondelier, s'est


fendue d'un post sur X, pour prévenir le nouveau Premier ministre : « Ce qui compte au fond ce n'est pas qui : c'est pour faire quoi. Les Écologistes jugeront donc sur les actes : protection


du vivant, lutte contre les inégalités, respect démocratique. Il y a plein de manières très simples d'agir et vite », a-t-elle annoncé.


Gabriel Attal est Premier ministre. Mais ce qui compte au fond ce n’est pas qui : c’est pour faire quoi.Les Ecologistes jugeront donc sur les actes : protection du vivant, lutte contre les


inégalités, respect démocratique.Il y a plein de manières très simple d’agir et vite.


      Direction le Pas-de-Calais pour son premier déplacement. Le nouveau Premier ministre Gabriel Attal se rendra cet après-midi auprès des Français touchés par les inondations, a appris


l'Agence France-Presse par son entourage. Il s'y rendra après la passation des pouvoirs, prévue à 14 h 30. Le président de la région des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, avait souhaité dans


un message sur X, juste après la nomination de Gabriel Attal, qu'il « vienne immédiatement suite aux inondations pour prendre des décisions fortes et rapides dont les sinistrés ont besoin 


».       


      Il est l'un des premiers ministres à réagir. Le ministre des Transports Clément Beaune s'est fendu d'un post de félicitations au nouveau chef du gouvernement. « Félicitations pour


cette mission importante et exigeante de poursuivre la mise en œuvre du projet engagé en 2017 par le président de la République en France et en Europe. » Si son avenir est incertain, Clément


Beaune a affirmé sa volonté de poursuivre sa mission au gouvernement.


Félicitations cher @GabrielAttal pour cette mission importante et exigeante de poursuivre la mise en œuvre du projet engagé en 2017 par le Président de la République @EmmanuelMacron en


France et en Europe.


       Dans un post publié sur X, la députée et présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale s'est montrée peu enthousiaste quant à la nomination de Gabriel Attal : « Que peuvent espérer


les Français de ce 4e Premier ministre et de ce 5e gouvernement en sept ans ? Rien. Lassés de ce ballet puéril des ambitions et des ego, ils attendent un projet qui les remette au cœur des


priorités publiques. Ce chemin vers l'alternance commence le 9 juin », a-t-elle prédit, date des élections européennes,  dont les sondages inquiètent la majorité.      


      Se joignant au concert des réactions, le député communiste du Nord et secrétaire général du PCF a salué la fin de « la comedia dell' arte » et a appelé Gabriel Attal à « agir contre la


vie chère, pour la hausse des salaires et des retraites. Les urgences sociales sont là. Il faut agir sans tarder ! » Ce matin, il enjoignait au futur Premier ministre de « ne plus utiliser


le 49.3. »


La comedia dell' arte prend fin, il était temps !Je demande rendez-vous à @GabrielAttal au plus vite pour agir contre la vie chère, pour la hausse des salaires et des retraites.Les urgences


sociales sont là. Il faut agir sans tarder !


      Le Premier ministre nommé, les premières discussions autour du nouveau gouvernement ont débuté. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a été interrogé à ce sujet. « Chacun a vu que


je n'ai pas fini ma mission au ministère de l'Intérieur », a lancé le locataire de la place Beauvau lors d'un déplacement à Levallois-Perret, au siège de la DGSI.      


      Entre anciens ministres de l'Éducation, il n'est point de soutien corporatiste. À ce poste de 2014 à 2017, sous la présidence de François Hollande, Najat Vallaud-Belkacem a réagi d'un


post lapidaire sur X : « Quelle merveilleuse nouvelle pour l'Éducation », a-t-elle lancé. Allusion à peine voilée au départ de Gabriel Attal de son poste au ministère de l'Éducation


nationale pour rejoindre celui de Matignon.      


      Le député Insoumis de la Somme a réagi sur X à la nomination de Gabriel Attal, revenant sur le parcours d'Élisabeth Borne : « Une vingtaine de 49.3, une réforme des retraites à marche


forcée contre les citoyens, contre les syndicats, contre l'Assemblée : Élisabeth Borne a bien rempli sa fonction », a-t-il tancé, rajoutant que le nouveau Premier ministre allait « 


poursuivre l'œuvre macroniste, toujours au profit des puissants, contre la vie des gens ».


Une vingtaine de 49.3, une réforme des retraites à marche forcée contre les citoyens, contre les syndicats, contre l’Assemblée : Elisabeth Borne a bien rempli sa fonction. À Gabriel Attal de


poursuivre l’œuvre Macroniste, toujours au profit des puissants, contre la vie des gens.…


      Dans un communiqué diffusé mardi, l'Élysée a confirmé que Macron a chargé Attal « de former un gouvernement ».      


      Le patron des Républicains, Éric Ciotti, a promis au nouveau Premier ministre Gabriel Attal une opposition « responsable et rigoureuse », tout en l'appelant à mettre un terme au « en


même temps ». « La France a un besoin urgent d'action (et) d'une autre méthode de gouvernement », a réagi le député des Alpes-Maritimes dans un communiqué, plaidant pour que « la


communication permanente » laisse place « à une politique de clarté et de fermeté ».      


      Le premier secrétaire du PS a lui aussi ironisé sur l'arrivée de Gabriel Attal à Matignon. « Emmanuel Macron se succède donc à lui-même. “Il faut que tout change pour que rien ne


change…” », a-t-il écrit.


Emmanuel Macron se succède donc à lui-même.« Il faut que tout change pour que rien ne change… »#Attal


      Le président de la République a officialisé mardi la nomination de Gabriel Attal au poste de Premier ministre. « Cher Gabriel Attal, je sais pouvoir compter sur votre énergie et votre


engagement pour mettre en œuvre le projet de réarmement et de régénération que j'ai annoncé. Dans la fidélité à l'esprit de 2017 : dépassement et audace. Au service de la nation et des


Français », a-t-il adressé au successeur d'Élisabeth Borne. 


Cher @GabrielAttal, je sais pouvoir compter sur votre énergie et votre engagement pour mettre en œuvre le projet de réarmement et de régénération que j’ai annoncé. Dans la fidélité à


l’esprit de 2017 : dépassement et audace. Au service de la Nation et des Français.


      Gabriel Attal a passé moins de six mois à l'Éducation nationale, où, depuis sa nomination le 20 juillet 2023, il a tout fait pour laisser sa marque, de l'interdiction de l'abaya au


plan « choc des savoirs » annoncé en décembre… Lire notre article sur ses principales mesures.       


      Pour le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, l'arrivée de Gabriel Attal à Matignon est une manière pour Emmanuel Macron de « se raccrocher à sa popularité sondagière


pour atténuer la douleur d'une interminable fin de règne ». « Il risque plutôt d'emporter dans sa chute l'éphémère ministre de l'Éducation nationale », a-t-il réagi sur X.


En nommant Gabriel Attal à Matignon, Emmanuel Macron veut se raccrocher à sa popularité sondagière pour atténuer la douleur d’une interminable fin de règne.Il risque plutôt d’emporter dans


sa chute l’éphémère ministre de l’Éducation nationale...


      Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat, a estimé sur X que Gabriel Attal devra être jugé « aux actes ». « Il sera un bon Premier ministre s'il parvient à mener une bonne


politique pour la France : une politique de redressement des comptes publics, de retour de l'autorité et de reconstruction de nos services publics effondrés. Mais il faudrait pour cela une


rupture profonde avec le macronisme. Gabriel Attal en a-t-il le profil et la volonté ? Réponse dans les mois à venir », a-t-il écrit.


C’est aux actes que nous jugerons Gabriel Attal. Il sera un bon Premier ministre s’il parvient à mener une bonne politique pour la France : une politique de redressement des comptes publics,


de retour de l’autorité et de reconstruction de nos services publics effondrés. Mais il…


      À l'annonce de la nomination de Gabriel Attal comme Premier ministre, le leader des Insoumis, Jean-Luc Mélenchon, a réagi sur X : « Attal retrouve son poste de porte-parole. La


fonction de Premier ministre disparaît. Le monarque présidentiel gouverne seul avec sa cour. Malheur aux peuples dont les princes sont des enfants. »


Attal retrouve son poste de porte-parole. La fonction de premier ministre disparaît. Le monarque présidentiel gouverne seul avec sa cour. Malheur aux peuples dont les princes sont des


enfants.


      Coup de Trafalgar ou coup d'épée dans l'eau ? Le très populaire Gabriel Attal, nommé à Matignon, peut-il renverser la table d'un macronisme aux abois ? Lire la chronique de Serge


Raffy.      


      Le président du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale, Sylvain Maillard, a félicité Gabriel Attal sur le réseau social X. « Je suis sûr que tu sauras porter fidèlement notre


projet et incarner les valeurs qui sont les nôtres », a-t-il écrit, avant de poursuivre : « Les députés Renaissance seront des alliés loyaux et exigeants pour répondre aux défis de notre


pays et continuer à réformer, pour les Français. »      


      À 34 ans, le ministre de l'Éducation nationale devient le plus jeune Premier ministre sous la Ve République et succède à Élisabeth Borne. Laurent Fabius, actuel président du Conseil


constitutionnel, détenait jusqu'ici le record. Il est devenu Premier ministre à 37 ans, en 1984.      


      D'abord espérée lundi soir après la démission d'Élisabeth Borne, l'annonce de la nomination du nouveau Premier ministre a été reportée à mardi en fin de matinée et était attendue avant


les journaux de 13 heures, selon l'entourage du président Emmanuel Macron.       


      Les chefs du PS et du PCF ont réclamé mardi au futur Premier ministre, dont la nomination est attendue en fin de matinée, un vote de confiance devant l'Assemblée nationale, comme « 


dans toutes les grandes démocraties », sans pour autant s'avancer sur une éventuelle motion de censure évoquée par les Insoumis. « La tradition républicaine, c'est qu'un Premier ministre qui


vient d'être nommé vient chercher l'onction du Parlement », a estimé le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, sur France Inter, réclamant un « discours-programme » pour justifier « les


raisons de ce remaniement ».      


      Malgré les rumeurs de son arrivée à Matignon, Gabriel Attal a tenu, comme prévu, sa visioconférence avec les chefs d'établissement mardi matin à 11 heures. Cet échange avec 14 000


proviseurs et principaux avait été annulé hier dans un premier temps avant d'être reprogrammé ce matin.       


      Depuis sa nomination comme Première ministre, le 16 mai 2022, Élisabeth Borne était en sursis. Lire notre récit d'un an et demi à Matignon       


      L'eurodéputée Insoumise Manon Aubry a jugé qu'Élisabeth Borne n'allait « pas nous manquer ». « Elle a abîmé la démocratie, nos droits sociaux et la République. (...) Elle méritait de


démissionner par 49.3 », a-t-elle poursuivi. 


.@ManonAubryFr : "@Elisabeth_Borne ne va pas nous manquer. Elle a abîmé la démocratie, nos droits sociaux, et la République (...) Elle méritait de démissionner par 49.3"


pic.twitter.com/4feVyLaxOf


      Malgré des relations tièdes, pour ne pas dire désagréables, avec Emmanuel Macron, l'ancienne Première ministre peut quitter Matignon avec le sentiment du devoir accompli, estime


Michèle Cotta.  Lire sa chronique Pourquoi il faut saluer Élisabeth Borne       


      Interrogé sur TF1 à propos de la nomination du prochain Premier ministre après la démission de Borne, Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, a expliqué : « C'est comme si vous me


demandiez quelle était la marque de cornichons que je préfère. Si on ne change pas la recette, ils ont tous le même goût. » 


Futur Premier ministre : "C'est comme si vous me demandiez quelle était la marque de cornichons que je préfère. Si on ne change pas la recette, ils ont tous le même goût", Fabien Roussel,


secrétaire national du PCF et député du Nord dans #BonjourLaMatinaleTF1 pic.twitter.com/6z0GDHT9xH


      Sur France Inter mardi matin, Olivier Faure a jugé que Gabriel Attal était un « ministre sans bilan ». « Gabriel Attal est un jeune homme brillant sur la communication, mais c'est un


ministre sans bilan, nulle part », a-t-il précisé, alors que le ministre de l'Éducation nationale est pressenti pour remplacer Élisabeth Borne à Matignon. « À chaque fois qu'il est dans un


ministère, il l'occupe cinq, six mois et on le change de case pour aller dans la case suivante », a-t-il poursuivi.


"Gabriel Attal est un jeune homme brillant sur la communication, mais c'est un ministre sans bilan, nulle part !"Pour le premier secrétaire du Parti socialiste @faureolivier, si le ministre


de l'Éducation était nommé à Matignon, "ça sera la même politique". #le710inter pic.twitter.com/lOmyuWIdiy


      Olivier Faure, premier secrétaire du PS, a estimé sur France Inter qu'Élisabeth Borne a « porté des projets qui n'étaient absolument pas de gauche ». Il a ensuite mentionné la loi


immigration, la réforme des retraites puis celle de l'assurance-chômage. Il a jugé que qu'elle avait été, à Matignon, « le porte-serviette, la collaboratrice du chef de l'État ».


"Le pouvoir est à l'Élysée et Jupiter ne partage pas !"Pour @faureolivier, premier secrétaire du Pati socialiste, Elisabeth Borne a été, à Matignon, "le porte-serviette, la collaboratrice du


chef de l'État".#le710inter pic.twitter.com/fbJIfltyha


      La Première ministre est licenciée, mais pas pour fautes. Car si fautes il y a, ce n'est pas elle qui les a commises, c'est celui qui la congédie. Lire la chronique de Sophie Coignard


      


      Âgé d'à peine 34 ans, l'actuel ministre de l'Éducation nationale fait figure de grand favori pour Matignon, seulement cinq mois après sa prise de fonctions rue de Grenelle. Le nom du


nouveau Premier ministre doit être annoncé ce mardi matin. À LIRE AUSSIEmmanuel Macron-Gabriel Attal : fidèle héritier ou futur traître ?      


      Lundi en fin de journée, Élisabeth Borne a remis sa démission au président de la République, qui l'a acceptée. Après l'avoir reçue pendant près d'une heure, Emmanuel Macron l'a


remerciée sur X « de tout cœur » pour son travail « exemplaire » au « service de la nation », saluant une « femme d'État ». Ses vingt mois à la tête du gouvernement ont été marqués par


l'adoption de la réforme impopulaire des retraites et de la loi controversée sur l'immigration. À LIRE AUSSIAu revoir Élisabeth Borne, il est temps de partir      


@ INTERSTELLAR : Effectivement, je voterai aux élections européennes pour élire un parlement dont le mandat se terminera en 2029, soit 2 ans après le départ de Macron et, probablement,


l'élection de la candidate de Poutine, donc anti-européenne. Mon vote ne dépendra absolument pas du gouvernement en place dans l'hexagone. L'avenir de notre UE est nettement plus important


que l'expression d'un mécontentement envers le gouvernement d'un État membre. Je ne fais pas partie de cette frange de la population qui a besoin de se défouler contre le gouvernement


français en votant pour un parti anti-européen. J'étais un opposant à Mitterrand, mais j'ai voté "oui" au référendum sur le traité de Maastricht parce qu'il engageait l'avenir de l'UE.


Macron et la macronie passeront, l'échéance approche, alors que l'on peut espérer que l'UE continuera. Évidemment que si, comme c'est probable, les souverainistes anti-européens arrivent en


force au Parlement Européen, l'UE sera paralysée, ce qui réjouira le dictateur russe et le futur Président américain. Le 9 juin au soir, Macron fera grise mine alors que Poutine sabrera le


champagne made in Russia.


L'ex Première ministre qui va siéger à l'assemblée va pouvoir voter les 49. 3 à venir sans en être la décideuse. Un nouveau ministre de 34 ans avec un président élu et 39 ans et demi, on


voit où amène le jeunisme. En tous cas ce n'est pas cela, qui me fera voter pour le parti présidentiel aux européennes 2024. En tant que nancéienne, j'espère que l'inexistante ministre


déléguée à la formation professionnelle, ne sera pas reconduite : elle a des casseroles avec l'utilisation de ses chauffeurs et officiers de sécurité, madame Scarole Grandesjambes.


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