Législatives : accord de principe à gauche en vue de « candidatures uniques »

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LÉGISLATIVES : ACCORD DE PRINCIPE À GAUCHE EN VUE DE « CANDIDATURES UNIQUES »


C'est un accord de principe, qui peut encore imploser sur des détails critiques. Après plusieurs heures de négociations, les différents partis de gauche ont lancé lundi soir un appel


commun à la « constitution d'un nouveau front populaire », dans le cadre duquel ils souhaitent « soutenir des candidatures uniques dès le premier tour » des prochaines élections


législatives convoquées par Emmanuel Macron après la victoire du Rassemblement national aux européennes.


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Dans un communiqué commun, le Parti socialiste, le Parti communiste, Les Écologistes et La France insoumise s'y engagent : « Dans chaque circonscription, nous voulons soutenir des


candidatures uniques dès le premier tour », portant « un programme de rupture », écrivent-ils.


« Nous appelons à la constitution d'un nouveau front populaire rassemblant dans une forme inédite toutes les forces de gauche humanistes, syndicales, associatives et citoyennes »,


poursuivent les signataires, parmi lesquels on retrouve Place publique, le parti de Raphaël Glucksmann.


Ils ont également appelé à « rejoindre les cortèges » prévus ce week-end à l'appel de la CFDT, la CGT, l'Unsa, la FSU et Solidaires et à « manifester largement » contre


l'extrême droite.


« Nous affichons notre volonté de partir ensemble pour proposer une alternative à Emmanuel Macron », a ajouté Manuel Bompard, le coordinateur de LFI. « Nous sommes un pays qui se lève


aujourd'hui pour dire non à l'extrême droite », a enchaîné le patron des socialistes Olivier Faure alors que le communiste Fabien Roussel a fait « le serment d'être unis


jusqu'à la victoire ».


À LIRE AUSSI DISSOLUTION : MARINE LE PEN PRÊTE À « FAIRE LE RASSEMBLEMENT » AVEC LR AUX LÉGISLATIVESLes quatre dirigeants, qui ne s'étaient pas affichés ensemble depuis 10 mois, ont


tous été chaleureusement applaudis. Jean-Luc Mélenchon, que les socialistes veulent éloigner de la reformation de la gauche, a rapidement salué sur X « un bon travail qui déjoue la division


sur laquelle comptaient Macron et Le Pen ». « Ce n'est pas un accord, juste une ouverture de discussion qui a permis de poser nos conditions », a rapidement tempéré sur X


l'eurodéputée Place publique Aurore Lalucq.


À Découvrir LE KANGOUROU DU JOUR Répondre Et en effet, malgré les scènes de liesse des militants, plusieurs questions restent en suspens. Pour commencer, les détails du programme doivent


être éclaircis. « Maintenant il faut s'entendre sur le contenu et l'accord électoral. On y travaille à partir de maintenant », a précisé à l'AFP le député LFI Paul Vannier,


responsable des élections au sein du mouvement insoumis, rappelant que la soirée n'allait pas se terminer après l'annonce commune.


À LIRE AUSSI DISSOLUTION : « L'ABSENCE DE MAJORITÉ CLAIRE EST LE SCÉNARIO LE PLUS PROBABLE » Surtout, le communiqué ne fait pas mention de l'idée surprise avancée par Raphaël


Glucksmann au JT de 20 heures de France 2 : le nouvel homme fort de la gauche a proposé que l'ancien leader de la CFDT Laurent Berger ait vocation à devenir Premier ministre en cas de


victoire. « Une initiative individuelle », a rapidement balayé Manuel Bompard. Raphaël Glucksmann « parlait en son nom propre », a abondé Fabien Roussel.