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Le vote, qui se déroule du 6 au 9 juin, n’est que la première étape d’un processus qui aboutit à la désignation de la Commission européenne.
Par William Audureau, Maxime Vaudano et Agathe Dahyot (design)
Du 6 au 9 juin 2024, tous les Européens sont appelés aux urnes pour les élections européennes. Si on dit « les élections », c’est qu’il y en a plusieurs : vingt-sept scrutins, répartis sur
quatre jours, dans autant de pays – contre vingt-huit en 2019, le Royaume-Uni ayant quitté l’Union depuis. Cette élection à un seul tour a pour but de désigner un contingent national de
représentants, les eurodéputés, du Parlement européen.
Les électeurs français voteront dimanche 9 juin (dès le 8 juin, dans certains territoires d’outre-mer), lors d’un scrutin à un seul tour. Ils auront le choix entre différentes listes de
partis ou de coalitions, qui comportent chacune 81 noms. Ces listes doivent être déposées avant vendredi 17 mai.
→ Il n’est pas possible de barrer certains noms et d’en rajouter : vous devrez choisir une liste complète.
→ Des Européens qui n’ont pas la nationalité française ont le droit de se présenter sur une liste en France, et vice-versa, même si c'est assez rare dans la pratique.
→ Le président a un rôle de représentation, mais aussi un véritable poids sur l’ordre du jour et les initiatives du Parlement européen, un peu comme celui de l’Assemblée nationale, en
France.
→ La Maltaise Roberta Metsola, qui a pris l’intérim de l’Italien David Sassoli après son décès, le 11 janvier 2022, est officiellement présidente élue du Parlement européen depuis le 18
janvier 2022.
→ La procédure de désignation du président de la Commission est assez incertaine. Elle a longtemps été discrétionnaire. Depuis l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne, en décembre 2009,
les textes européens précisent que le nom proposé par les gouvernements doit « tenir compte du résultat des élections européennes ».
→ Doit-il s’agir du chef de file (spitzenkandidat) du groupe parlementaire arrivé en tête ? Ce fut le cas en 2014, avec la désignation de Jean-Claude Juncker, chef de file du PPE, mais pas
en 2019, où Ursula von der Leyen, alors ministre de la défense allemande, a été élue sur suggestion de Paris et de Berlin.
→ Avant même la tenue du scrutin, Ursula von der Leyen a fait part de son souhait de conserver son mandat de présidente de la Commission européenne. Pour être reconduite, elle devra d’abord
être nommée à la majorité qualifiée par les dirigeants des vingt-sept Etats membres de l’UE. Elle devra ensuite être investie par au moins 361 des 720 nouveaux élus du Parlement européen.
Si les conservateurs du PPE arrivent en tête, comme cela a été le cas lors des cinq précédentes élections, ils proposeront la reconduction de leur tête de liste, Ursula von der Leyen, pour
présider la Commission européenne. Néanmoins, pour des désaccords sur la question agricole, Les Républicains ont annoncé qu’ils ne la soutiendraient pas, même s’ils appartiennent à la même
union.
Si les sociaux-démocrates du S&D arrivent en tête, ils proposeront le Luxembourgeois Nicolas Schmit. Cet ancien ministre du travail et de l’emploi du Luxembourg est commissaire européen à
l’emploi et aux droits sociaux depuis décembre 2019.
Si le scrutin est dominé par les libéraux de Renew Europe, à laquelle appartient les macronistes français, ils pourraient soutenir la Française Valérie Hayer, l’ancien ministre italien
devenu eurodéputé français Sandro Gozi ou la députée allemande Marie-Agnes Strack-Zimmermann. Emmanuel Macron s’est toutefois déclaré hostile au système de candidats choisis par les familles
politiques, et pourrait pousser pour un candidat de compromis.
Certains autres grands partis européens ont désigné des candidats à la présidence de la Commission européenne, même s'il est très improbable qu'ils parviennent à réunir une coalition
majoritaire.
Les Verts ont choisi les eurodéputés allemande et néerlandais Terry Reintke et Bas Eickhout.
La gauche radicale (GUE/NGL) a investi l'homme politique autrichien Walter Baier.