En direct, guerre en ukraine : kiev revendique une nouvelle attaque contre le pont de crimée, symbole de l’annexion de la péninsule par la russie

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LA RUSSIE RÉCLAME UN RETRAIT DES TROUPES UKRAINIENNES DES QUATRE RÉGIONS DU PAYS DONT ELLE REVENDIQUE L’ANNEXION AVANT TOUT CESSEZ-LE-FEU Selon le mémorandum russe transmis à Kiev lundi et


publié par les agences de presse russes, la Russie a demandé à l’Ukraine qu’elle retire ses troupes des quatre régions du pays dont Moscou revendique l’annexion avant tout cessez-le-feu


global. Selon ce document, fourni à l’Ukraine lors des pourparlers à Istanbul lundi, Moscou veut un _« retrait complet »_ de l’armée ukrainienne de quatre régions du pays dont la Russie


revendique l’annexion : celles de Donetsk et de Louhansk (Est) et celles de Zaporijia et de Kherson (Sud) avant _« la mise en place d’un cessez-le-feu de trente jours »_. Le texte, qui


définit les exigences russes en vue d’une fin du conflit, réclame aussi une _« reconnaissance juridique internationale »_ de ces régions ainsi que de la Crimée, annexée en 2014, comme des


territoires russes. Moscou réclame également à nouveau la _« neutralité de l’Ukraine »_, la levée des sanctions économiques contre la Russie, que l’Ukraine renonce à réclamer des réparations


à la Russie, qui a lancé une offensive d’ampleur contre son voisin en 2022. Autres conditions déjà connues pour le Kremlin : l’organisation de nouvelles élections dans le pays avant la


signature d’un traité de paix et « _au plus tard cent jours après la levée de la loi martiale »,_ et _« l’interdiction de redéploiement des forces armées ukrainiennes »._ Ce document de


trois pages, publié par les agences russes TASS et RIA Novosti, évoque aussi un arrêt des livraisons d’armes occidentales à Kiev et la fin du partage de renseignements, ainsi qu’une


interdiction de déployer des armes nucléaires en Ukraine. Il prévoit aussi que l’Ukraine libère les _« prisonniers politiques »_, militaires et civils qu’elle détient, ainsi que son


engagement à respecter _« les droits, libertés et intérêts des Russophones »_ sur son territoire. Ces demandes maximalistes ont déjà été à plusieurs reprises rejetées par l’Ukraine par le


passé.