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Ils sont plus d’une centaine, chaque année, à devenir brutalement orphelins après l’assassinat de leur mère par leur père, parfois sous leurs yeux. Les mots manquent pour décrire l’abîme où
sont jetés ces enfants après un tel_ « tsunami psychique »_. L’absence d’un véritable dispositif pérenne pour les sécuriser est inqualifiable, ainsi que l’inexistence de soins
psychologiques, l’impensé de l’impossibilité de revenir à la maison chercher un doudou, un carnet de santé ou un cartable… L’aide sociale à l’enfance (ASE) manque de discernement, elle qui
désunit les fratries quasi systématiquement, ce qui équivaut à un second trauma pour ces enfants, quand elle ne les confie pas à des foyers désastreux ou à des familles maltraitantes. _«
C’est en réalisant le documentaire Vivante(s) sur les féminicides en 2024_, explique Claire Lajeunie au _Monde_, _que j’ai compris que ce sujet était un angle mort. Il fallait absolument
faire une suite pour mettre en lumière ces enfants deux fois sacrifiés. » _Si les choses ont bougé très récemment, raconte le documentaire, c’est grâce au travail des associations de
victimes, à leurs avocats, à leurs familles, qui elles aussi perdent un proche. Les récits de ces enfants, devenus adultes, sont déchirants et révoltants. IL VOUS RESTE 66.35% DE CET ARTICLE
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