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Le feuilleton municipal lasserait-il les administrés, par ailleurs électeurs, d’Annay ? Quatre sièges vacants de conseillers municipaux étaient à pourvoir, ce dimanche 9 février, au second
tour de l'élection municipale partielle à Annay. De 37 % de participation dimanche 2 février pour le premier tour, le taux d’intérêt est descendu sous la barre des 23 %. Concomitamment
aux désaccords entre élus, devoir participer à trois scrutins municipaux en cinq ans a découragé les habitants d’Annay : « une catastrophe » démocratique, selon une ancienne élue. TROISIÈME
SCRUTIN EN CINQ ANS Aucun des quatre candidats du premier tour n’avait obtenu un quart des suffrages exprimés. Il fallait recommencer. Ils ont persévéré. Et ont bien fait. Mais ne pourront
guère s’enorgueillir des bulletins obtenus : seuls 59 citoyens sur 250 inscrits ont rempli leur “devoir” électoral hier, alors que 94 votants s’étaient déplacés à la salle des fêtes une
semaine auparavant. Soit une perte de suffrages de 14 % en une semaine. Cette fois, se présenter suffisait pour être élu. Le plus jeune des candidats, Simon Jolly, a obtenu le plus de voix
(39). Il a devancé Didier Veneau (37 voix) et Marie-Yvonne Thebault (33 voix). Frédéric Ittah, mari de la maire Véronique Ittah, a vu son nom crédité de 26 suffrages. Quatre bulletins nuls,
deux blancs, et sept bulletins comportant les patronymes d’anciens conseillers municipaux non-candidats ont complété ce scrutin. Une réunion devrait voir l’ensemble des conseillers
rassemblés dans les prochains jours. Le premier conseil municipal au complet pourrait se tenir vendredi 21 février.