Charles jaigu : « espoirs en miettes d’une intellectuelle israélienne »

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CHRONIQUE - Eva Illouz, sociologue, jette un regard d’autant plus lucide sur la crise de l’espoir qu’elle est israélienne. Notre conversation a dévié vers Netanyahou et l’amour d’Israël,


malgré tout. Eva Illouz ne croit pas aux sornettes sur le développement personnel. Elle a bien sûr raison. Et lire son livre est un rappel à la réalité. Nos vies sont désaccordées,


contradictoires et mélancoliques. Il n’y a que les gourous américains pour nous dire que tout va bien, alors qu’ils vont fort mal. Franco-Israélienne, née au Maroc, elle est revenue à Paris


aujourd’hui après des années à Tel-Aviv et d’autres encore dans les universités américaines, puis allemandes. Retournera-t-elle à Tel-Aviv ? Ce n’est pas certain. Son désaccord avec ce que


son pays devient remonte loin ; et pourtant, rien n’est simple. L’événement du 7 Octobre, l’a projetée vers la défense inconditionnelle de cette terre de pionniers. La première guerre de


Gaza ? Hélas, il fallait la faire. _« Elle était légitime. C’était une guerre d’autodéfense. Qu’aurait fait la France si la Belgique ou l’Allemagne avait envahi son territoire pour perpétrer


un 7 Octobre ? »_, nous dit-elle quand nous la retrouvons près…