Arkéa ultim challenge - «comme si on avait la tête à la fenêtre ouverte d’une voiture sur une autoroute»: un boucan d’enfer sur les trimarans géants

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Pour lutter contre la fatigue sonore, les navigateurs de l’Arkéa Ultim Challenge ont dû s’adapter. Si leurs projections sont respectées, les marins de l’Arkéa Ultim Challenge partis de Brest


le 7 janvier dernier devraient mettre entre quarante-cinq et cinquante jours pour boucler leur tour du monde. Entre six et sept semaines de mer au cours desquelles les six navigateurs


devront gérer à la fois la fatigue, le froid des mers du sud, le mauvais temps et les mers déchaînées mais aussi le bruit. Toujours plus véloces, les Ultim volants qui s’élèvent au-dessus


des flots sont des engins très bruyants. Un vacarme ambiant qui ne fait que corser le défi physique des concurrents à l’assaut d’un parcours de 40.000 km autour du globe. _«C’est un peu


comme si on avait la tête à la fenêtre ouverte d’une voiture sur une autoroute»_, tente de résumer Tom Laperche (SVR Lazartigue). _«Le bruit est prenant et stressant. Je suis obligé de


mettre un casque antibruit. Si je l’enlève, c’est l’enfer»_, décrit Anthony Marchand à la barre d’_Actual Ultim_. Armel Le Cléac’h s’est lui aussi converti au port d’un casque…