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MONDIAL DE CYCLO-CROSS : SEUL AU MONDE, MATHIEU VAN DER POEL DÉCROCHE UN SEPTIÈME SACRE DEVANT VAN AERT À LIÉVIN Pour le retour du championnat du monde de cyclo-cross en France à Liévin,
Mathieu van der Poel a écrasé la concurrence pour s’offrir le septième sacre de sa carrière et entrer dans l’histoire. Publicité Il n’y a pas eu match. Pour le retour des championnats du
monde en France 21 ans après la dernière édition à Pontchâteau (Loire-Atlantique) à Liévin, Mathieu van der Poel s’est offert un septième sacre mondial égalant le record détenu par le Belge
Eric De Vlaeminck il y a 52 ans. Le grand favori de cette course n’a pas fait mentir les pronostics. Son seul concurrent du jour Wout van Aert présent à la surprise générale a vu ses chances
s’enterrer après un mauvais départ. En un tour, le coureur d’Alpecin Deuceunink a assuré son succès et écœurer ses adversaires. Mal parti, son rival van Aert a quand même assuré une
deuxième place à 45 secondees juste devant son compatriote Thibau Nys à 1.06. Au pied du podium, le Néerlandais Joris Nieuwenhuis. PAS DE DUEL AVEC VAN AERT «C’est historique, c’est un
record qui tient depuis longtemps. Je n’aurais jamais imaginé ça, c’est très spécial», a commenté «MVDP». Sur le circuit du Val de Souchez, envahi par des dizaines de milliers de Flamands
venus en voisins et particulièrement enthousiastes, Van der Poel a répété ce qu’il a fait tout l’hiver: un cavalier seul. Placé en première ligne, il s’est isolé d’entrée de jeu pour faire
toute la course en tête, seul au monde. «La meilleure chose à faire était de s’isoler vite, surtout sur un circuit aussi piégeux. J’ai pris un super départ. Ça m’a donné des ailes», a-t-il
dit. Le duel espéré avec Wout Van Aert n’a jamais eu lieu puisque le Belge, placé en quatrième ligne, a caviardé sa mise en route et a mis un temps fou à remonter dans le trafic. S’il est
revenu sur un groupe de six poursuivants, cinq Belges et un Néerlandais, avant de partir seul, avec un cuissard déchiré, à la poursuite de Van der Poel à la mi-course, il était bien trop
tard pour empêcher le Néerlandais d’empocher un septième sacre. Ce nouveau triomphe conforte la suprématie du coureur de 30 ans qui, avec un alliage de puissance et de dextérité, frise la
perfection dans cette discipline mélangeant parties en vélo et courts passages à pied. Il a gagné tous les titres mondiaux attribués depuis 2019 hormis celui de 2022 aux Etats-Unis où le
Britannique Tom Pidcock avait interrompu la série des deux «Van» qui n’avaient pas fait le déplacement lointain. Le dernier sacre de Van Aert en revanche remonte déjà à 2018, dernière pierre
d’une trilogie, et le Belge a dû se contenter depuis de quatre médailles d’argent, dont celle de ce dimanche.